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Les enfants cérébro-lésés : souffrance cognitive, psychique et somatique
Comment prendre en charge les enfants cérébro-lésés présentant des troubles organiques, cognitifs et psychiques qui ne sont pas associés à une déficience mentale ? La difficulté sous-jacente tient à la multiplicité des professionnels sollicités. Il est, en effet, fondamental de penser cet accompagnement dans une concertation pluridisciplinaire qui soutiendra le sujet dans sa globalité.
Les psychoses à bas bruit à l’Aide sociale à l’enfance
Dans ce contexte particulier de l’Aide sociale à l’enfance, l’établissement d’un diagnostic est un prérequis inhérent à tout accompagnement. Connaître, en effet, la structuration psychique d’un enfant favorisera l’élaboration d’un axe de travail approprié pour l’ensemble des professionnels de l’équipe concernée, dès lors que cette connaissance ne sera pas considérée comme un but en soi.
Annoncer un handicap en périnatalité
Autrefois il était d’usage de dire d’une femme enceinte qu’elle attendait un « heureux évènement ». La formule paraît désuète, mais l’évènement demeure, forcément heureux. Or, il arrive parfois qu’un écart surgisse entre le Bébé attendu et celui de la réalité. Comment en faire l’annonce ?
La difficulté de vieillir
Vieillir, c’est accepter la perte définitive de tout un champ de possible. S’inscrire différemment dans le temps, dans son corps et ses limitations et réussir à ne pas renoncer à être un sujet désirant. Un dur travail dont la douleur quelle qu’en soit la forme ne peut être exclue.
La douleur d’avoir faim : l’anorexie
Distinguer la douleur de la souffrance est essentielle. L’anorexie illustre, dans la spécificité de la relation qu’elle révèle entre corps et psychisme, la complexité de la question du vécu de la douleur et de sa place dans l’économie psychique du sujet. Quand la douleur se vit comme une jouissance.
Lorsque les médecins de la douleur font de la psychologie…
Depuis peu de temps, le champ de la douleur voit fleurir des somaticiens se proclamant psychothérapeute.
Cet état de fait sous-entend que des psychothérapie, ou même du soutien psychologique, pourraient être conduites dans les consultations médicales. C’est une position pouvant s’approcher d’un modèle de toute-puissance que nous tentons de questionner ici.
Douleurs et intersubjectivité
La relation humaine est au centre de chaque plainte douloureuse : patient face à lui-même, en relation avec les autres, qu’il soit membre de sa famille, soignant ou professionnel. Dans un contexte où l’attention est pourtant attirée principalement sur le corps, c’est au psychologue de faire du lien interpersonnel la voie d’accès à la souffrance et le véhicule de son apaisement.
Vraie ou fausse douleur ? Le psychique et l’organique en jeu dans la douleur
Ne pas attribuer à toute douleur la même crédibilité entraîne de vrais problèmes cliniques et éthiques. La persistance de la médecine à penser que le sujet aurait mal sans raison procède d’un abus de rationalité dominant dans notre société. La douleur est plus liée à la condition humaine, affectant le sujet et pas seulement le corps.
Édouard Zarifian ou « le goût de vivre »
Édouard Zarifian fait partie de ces très grands psychiatres de la tradition médico-philosophique, dont nous sommes aujourd’hui orphelins, dans ce désœuvrement si peu miséricordieux que l’on appelle « la santé mentale ».
Dix ans déjà. Hommage à Carmel Camilleri
L’âge accentue le relief de nos souvenirs et nous représente ceux qui furent nos meilleurs maîtres, c’est-à-dire ceux qui alliaient à la compétence magistrale les qualités humaines secourables, encourageantes pour le disciple. Le professeur Carmel Camilleri (disparu en avril 1997) était de ceux-là : à la fois éducateur exceptionnel et chercheur de valeur.