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Perspective de la gestalt-thérapie sur la psychopathologie. Clinique des attaques de panique
En tant que président de l’Association européenne de gestalt-thérapie, Gianni Francesetti fut l’un des promoteurs du dernier colloque international sur la recherche 1. Son abord phénoménologique de la souffrance humaine et son approche gestaltiste de la compréhension des troubles psychiques ont amené Florence Belasco à explorer plus avant avec lui ce qui guide sa pratique. Éclairage sur sa vision du rapport de l’individu à son environnement, sur la notion de « diagnostic esthétique » ou encore sur l’étiologie singulière qu’il propose pour la clinique des attaques de panique…
Travailler avec les dynamiques corporelles en gestalt-thérapie
Considérant le processus de contact comme un enchaînement ordonné de schèmes de mouvements ayant chacun leur corrélat psychique, l’auteur expose un vocabulaire non verbal de six mouvements fondamentaux dont elle explicite les deux premiers : « se laisser aller avec » (être avec l’autre) et « pousser contre » (se séparer de l’autre tout en l’incluant). Un exemple clinique vient illustrer cette manière de travailler avec le mouvement corporel qui, simultanément, médiatise et révèle la dynamique relationnelle en jeu.
La gestalt-thérapie et les groupes
Au sein du courant gestaltiste, qui s’est d’abord imposé en France à travers des sessions de groupe, deux formes de travail groupal semblent désormais se distinguer. La gestalt en groupe, privilégiée par son fondateur (Frederick S. Perls), où les problématiques individuelles de chacun sont travaillées avec le thérapeute devant le groupe, et la gestalt de groupe, qui s’appuie sur la théorie du champ et la notion de self groupal et qui vise ainsi à développer l’awareness de chacun quant à sa façon d’être dans le groupe, d’y gérer ses angoisses, d’y trouver sa place. Présentation de ces deux approches.
Impasses développementales et gestalt-thérapie
Les pathologies du lien et les troubles de la personnalité rencontrés chez certains patients en consultation résulteraient d’une défaillance des processus relationnels primaires et d’un échec dans la résolution des dilemmes de contact précoces. Les auteurs proposent un travail de centration sur ce qui se produit au sein de la relation thérapeutique, afin d’identifier les enjeux développementaux inachevés (attachement, estime de soi, sexualité) et d’éclairer ainsi le sens de leurs traumas. Des exemples cliniques viennent illustrer ce processus d’attention mutuelle et de coconstruction entre psychothérapeute et patient.
Psychotraumatisme et gestalt-thérapie : une approche relationnelle
L’expérience d’une situation perçue comme menaçant la vie du sujet peut altérer son sens de soi et son expérience corporelle. Aussi l’auteur souligne-t‑elle, en se fondant sur le concept de fenêtre de tolérance et ses implications dans la thérapie du trauma, l’importance d’intervenir au niveau somatique pour accroître la zone de contrôle interne et de sécurité au sein de l’expérience du patient. Elle préconise également une approche phénoménologique afin de décrire et d’appréhender concrètement cette expérience. Un dialogue thérapeutique vient illustrer le propos.
Une thérapie gestaltiste du trauma De l’usage de la technique de la chaise vide
Si les expériences traumatiques peuvent affecter le self par le moyen d’un dialogue intrapyschique à la fois dysfonctionnel et soutenant, préserver les dialogues internes est donc indispensable à la résolution des ruptures de contact générées par le trauma. Pour accompagner le patient à restaurer une stabilité des processus de self et un sentiment de continuité de ses compétences relationnelles, l’auteur propose un modèle – la thérapie d’exposition dialogale – qu’il présente et illustre à travers des vignettes cliniques.
La recherche en gestalt-thérapie
Structurée au niveau international depuis de nombreuses années, c’est véritablement depuis les années 2000 que la gestalt-thérapie s’est investie dans la recherche. C’est à travers la présentation d’une étude comparative sur le trauma, d’un projet international portant sur des cas singuliers pour étudier les processus de changement et l’efficacité des traitements thérapeutiques ou encore d’un outil de mesure de la dépression chez l’enfant que les auteurs témoignent des apports et de l’intérêt de la perspective gestaltiste pour la recherche en psychothérapie.
La gestalt-thérapie aujourd’hui : un survol
Sous l’impulsion de Frederick S. Perls, Paul Goodman et Ralph Hefferline, c’est en 1951 que les contours de la gestalt-thérapie commencent à se dessiner, présentant un tournant dans la théorie et la pratique de la psychothérapie. Ouvrant à un paradigme novateur – le contact –, elle implique un changement de méthode thérapeutique, basée alors sur la description du perçu et du ressenti de et dans l’expérience, ainsi qu’une transformation du rapport du thérapeute à son patient. Les auteurs proposent ici un survol des fondamentaux théoriques qui la caractérisent.
Comment fabriquons-nous les rêves ?
Bien avant la théorie freudienne de l’interprétation des rêves, les humains ont cherché à comprendre ce que racontaient leurs songes. Le sociologue Bernard Lahire est allé explorer en amont de ce mystère : il s’est interrogé sur la manière dont les rêves sont fabriqués, dans ce tissage singulier entre vie sociale, vie psychique et personnalité. C’est sur cette réflexion, exposée dans son dernier livre, L’Interprétation sociologique des rêves, que nous l’avons interrogé.
Irvin Yalom : « devenir soi-même », une vie entre roman, philosophie et psychothérapie
Écrivain américain internationalement reconnu, Irvin Yalom est aussi professeur de psychiatrie émérite et psychothérapeute.
Il a créé, en mêlant psychiatrie et philosophie, un genre littéraire singulier. Il s’est fait connaître en 1989 en publiant Love’s executioner (Le Bourreau de l’amour), dans lequel il racontait des cas cliniques comme des histoires à part entière.
Alors que son autobiographie, Becoming Myself *, est parue à l’automne dernier aux États-Unis,
nous avons eu le privilège de le rencontrer chez lui, à Palo Alto.