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Familles face à l’adversité : vulnérabilités et capacités
Face aux situations adverses, comme le décès d’un enfant, sa maladie ou encore l’annonce d’un trouble neurodéveloppemental, les familles tentent de s’adapter. Ces épreuves, malgré les désorganisations du système familial qu’elles impliquent, ouvrent à des ajustements et, plus globalement, à des modifications de fonctionnement au sein de la structure familiale. Ainsi, la crise familiale peut permettre de s’ajuster, mais aussi d’évoluer. Entre théorie et clinique, les auteurs présentent des propositions d’accompagnement de la famille et de ses membres.
L’« Accordanse », du rythme pour une rencontre entre la mère et le bébé
Le dispositif de recherche clinique « Accordanse » place la danse au cœur de la dyade mère-bébé, en reconsidérant le rythme sensoriel et sensible de l’une et de l’autre. L’objectif est de retisser un lien entre mère et bébé, tout en permettant qu’un dialogue corporel se tisse dans la dyade, à défaut de parole. Dans cette perspective, le corps, objectivé, devient un instrument tantôt rassurant, tantôt réparateur. Selon l’auteure, c’est par le biais de la peau que la conscience du nouveau-né pourra s’exprimer.
Euphoria, ou l’adolescence en enfer
Dans les incises du dernier roman de Michel Houellebecq, quelques théories spontanées émergent subrepticement, sans crier gare ; ainsi propose-t-il que le monde actuel soit centré sur l’enfant-roi et le culte de la jeunesse, dévalorisant la sagesse des anciens, relégués dans les oubliettes de maison de retraite.
Une application psychodynamique de la thérapie des schémas
L’auteur s’appuie sur la thérapie des schémas en tant que levier susceptible de stimuler les associations du patient. L’objectif est d’en extraire ce qui fonde son fantasme inconscient, avec l’idée d’aboutir à des effets thérapeutiques rapides, en étant orienté du côté de la psychanalyse. Jean-Malo Dubreil étaye ses propos sur des outils issus de courants variés ainsi que sur son expérience en clinique psychiatrique.
Amour au premier regard !
L’auteur revient ici sur l’imaginaire de la rencontre au premier regard, parfois relatée par les patients, mais surtout telle que le cinéma, la littérature, l’opéra, la chanson, ont pu la traiter et où la mise en présence des corps et la force des regards s’imposent. Mais qu’en est-il aujourd’hui des rapports entre les sexes et du devenir du « jouir ensemble » – qu’est étymologiquement la conjugalité – dans un monde où la toile n’est plus celle du cinéma, mais celle de l’Internet ?
De la rencontre virtuelle à la migration. Fragilités et liens d’appartenance des couples mixtes
Si les rencontres en ligne permettent de masquer la distance et les différences culturelles, il est un temps où le couple virtuel veut franchir le pas d’aller vers l’autre pour écrire son histoire « en présentiel ». Un nouvel équilibre est alors à trouver, car la confrontation à l’étrangeté du conjoint et à de nouveaux codes peut venir fragiliser la relation. C’est le cas de Thomas et Zhu, un couple franco-philippin, pour qui la démarche de thérapie systémique a permis de mettre en perspective leurs attentes respectives et de dépasser les bouleversements relationnels engendrés par la migration.
Ravissement et angoisse des adolescents devant l’amour
Selon Olivier Douville, si l’adolescence est un moment passé de notre vie d’adulte, les processus adolescents ne sont ni fanés ou absorbés par l’empilement des années, ni achevés sans devenir possible. En tant qu’âge de la vie, l’adolescence se termine, mais le travail d’adolescence se poursuit et se métamorphose. C’est sur ce cheminement que se penche l’auteur, en s’arrêtant sur les particularités de l’usage amoureux du virtuel que sont la découverte de l’altérité, le rapport au corps et à la voix ou, encore, la question du désir.
Espaces numériques, une opportunité de rencontre non charnelle pour les adolescents ?
L’adolescence est le moment où se construisent les liens aux pairs, où naissent les premières relations amoureuses. Mais ces liens sont réinterrogés, aujourd’hui, à l’ère du numérique, où ces espaces virtuels représentent, pour ces jeunes, une opportunité de rencontre non charnelle, rendue parfois moins anxiogène du fait de l’absence de possibilité d’un rapport sexuel. Mais le travail du pubertaire n’est‑il pas justement cette confrontation à la question sexuelle génitale ? La relation de Maria et Matt, qui se sont rencontrés sur Instagram et qui vivent sur des continents différents, offre ici un support de réflexion.
L’amour mobile ou comment les applications de rencontre façonnent la relation amoureuse
Apparues depuis plus d’une dizaine d’années, les applications de rencontre sur mobile ont transformé les relations amoureuses à travers le monde. Quels sont les motivations, les attentes et les besoins des utilisateurs ou encore les intérêts et les limites de ces médias ? Quel rôle les psychologues peuvent-ils être amenés à jouer dans l’accompagnement de ces nouvelles formes de relation ? Éléments de réponse à partir de données de la littérature scientifique, mais aussi d’exemples concrets tirés de la clinique de l’auteure.
La rencontre digitale, une ressource en thérapie ?
Au fil des années, les sites de rencontre se sont répandus sur Internet. Mais quelle place accorder à ce recours au digital quand le patient l’invite au cœur du travail thérapeutique ? S’il peut s’avérer une ressource pour certains, il peut aussi être un vecteur de souffrance ou d’insécurité pour d’autres. Un article qui interroge la clinique du psychologue face à ces nouvelles pratiques et qui témoigne de la nécessité d’une écoute bienveillante pour accompagner les patients dans cette nouvelle réalité.
