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Quand l’environnement vacille, la vulnérabilité psychique apparaît
L’état de crise permanent caractérise les temps actuels. Éveillant bien des craintes, il inspire un désir de retour au paradis perdu, renforcé par un déni de la réalité, facilitant un repli sur soi. Il serait urgent d’accueillir l’altérité par une écoute des autres, d’élaborer un travail collectif de pensée, dans des espaces de parole que des psychologues pourraient promouvoir. Car, selon l’auteur, on ne pense par soi‑même que grâce aux autres. Explications.
La psychanalyse en cris : lieu de résistance au positivisme scientiste
En ces temps de crise systémique affectant l’économie, l’enseignement, la santé, une réflexion s’impose quant au devenir de la psychanalyse appréhendée par un monde devenu hyperrationnel. L’auteure pointe, ici, les nombreux dangers et dérives que constitue cet appel de plus en plus prégnant à ce que la discipline se conforme au modèle hégémonique de la science, un idéal qui laisse peu de place au « discours du réel », à la vérité du sujet.
Descente au cœur de la crise
Il est ici question d’une invitation à se repencher sur l’œuvre de Sophocle, Œdipe à Colone, qui, selon le vœu de l’auteur, pourrait nous éclairer et nous guider pour intégrer l’épreuve de la pandémie, celle de la peste à Athènes comme celle du coronavirus. D’après l’analyse proposée, notre propension à rompre avec nos origines soutient une politique du surmoi, celle du refoulement des crises intérieures, alors qu’il faudrait les subjectiver de manière à les traverser.
Crise et pandémie. Impact émotionnel et psychosocial du confinement
Jusqu’alors, aucune étude n’avait pu être initiée à la faveur d’un événement émotionnel collectif de haute intensité tel que la pandémie de la Covid-19 et s’inscrivant dans la durée.
Une crise inédite qui a suscité le besoin de se pencher sur les conséquences des mesures de confinement alors prescrites puis de déconfinement, en termes d’émotions, de leur expression, de leur impact, de leur évolution.
Une enquête qui s’est aussi arrêtée sur les actions exercées par les attitudes politiques. Résultats.
Attention aux règles, attention à soi
Nous revenons ici sur le concept d’autoattention – ou attention portée sur soi – développé dans le précédent numéro du Journal des psychologues (n° 379, p. 6). Petit jeu de questions-réponses autour de cette notion, étayée de quelques exemples issus du contexte actuel.
Notes maladroites sur la distance
La distanciation dite « sociale » est venue nouer de manière radicale notre vie réelle et notre vie fantasmatique.
Un monde en couleur
Dans la querelle du coloris qui a traversé la Renaissance, la couleur représente la sensualité, tandis que le dessin signifie la rigueur intellectuelle. Dans l’histoire de sa symbolique, les couleurs renvoient souvent à la dépense, à la fête et au luxe quand par opposition l’écru, le blanc, le noir, sont reliés au renoncement et au deuil.
De quoi le collectif national des inter-collèges des psychologues hospitaliers est-il le nom ?
Cet article issu du collectif national des inter-collèges est un appel à résister à la logique productiviste toujours prônée dans le secteur hospitalier en général et visant également la profession des psychologues. Car comment souscrire à une politique d’efficience qui anéantit des années de lutte pour qu’émerge la causalité psychique de la souffrance là où la parole du sujet devrait être première ?
Du traumatisme de l’exil à la bientraitance : accompagner les familles déracinées
L’association de soutien à la fonction parentale « Vivre en Famille » accompagne notamment des personnes issues de l’immigration. Devant le constat d’un manque de savoir-faire spécifique pour suivre ces familles souvent marquées par l’exil, la précarité et l’isolement, l’auteure ainsi que l’équipe d’accompagnement ont suivi une formation. Ils ont également mis en place un projet collectif sur la transmission, entre les acteurs sociaux et les familles accompagnées, cela avec un seul but : redonner confiance aux parents suivis, d’où qu’ils viennent, et où qu’ils soient.
Les bouleversements vécus par le conjoint aidant dans la maladie d’Alzheimer
Accompagner au quotidien un proche atteint de la maladie d’Alzheimer ou maladie apparentée confronte l’aidant familial à un risque d’épuisement physique et psychologique. Lorsque l’aidant est le conjoint du malade, celui-ci s’expose à une mutation des rôles et un bouleversement des rapports au sein du couple. La réflexion, proposée par l’auteur, se nourrit de la parole de conjoints de malades Alzheimer, recueillie à l’occasion de l’accompagnement psychologique qui leur était proposé.