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Entre insertion subjective et normative : le positionnement d’un psychologue analysant
Comment s’orienter dans l’accompagnement des « exclus » en tant que professionnel ? Comment les aider à se réinsérer, sans en faire des individus fabriqués à notre image, nous qui sommes – soi-disant – « insérés » ? Comment le psychologue peut-il articuler l’insertion subjective et normative ? Dans cet article, l’auteur tente de répondre à toutes ces questions, au cours d’une réflexion plus globale sur l’insertion.
Le miroir de l’infantile chez le sujet détenu
S’appuyant sur son expérience clinique auprès des patients détenus, l’auteure avance l’idée que le terrain carcéral accueille des sujets en perpétuelles expériences limites par suite d’événements du passé où la parole a manqué, où l’acte vient à la place du dire. C’est souvent en réponse à une souffrance psychique infantile, provoquée par des figures d’adultes vampiriques, destructrices, que le détenu passe à l’acte, à la manière d’une tentative de survie psychique.
La résistance non violente pour une nouvelle autorité. Rencontre avec Haim Omer
Avec l’objectif d’aider les parents, les enseignants, en prise avec des jeunes aux comportements difficiles, à restaurer une autorité n’incitant pas à l’escalade, le fondateur de la résistance non violente en instruit ici les principes. Cette méthode, se fondant sur une présence forte, une maîtrise de soi, une constance et un réseau de soutien, permet de proposer des solutions concrètes, que nous détaille Haim Omer.
Du mouvement dansé aux mouvements psychiques : regards cliniques
Comment, à travers la danse, le patient peut-il expérimenter son corps et la manière de se représenter son monde intérieur ? Selon quel objectif le mouvement dansé, telle une transition entre soi et les autres, peut-il s’inscrire au sein d’un groupe ? La danse et le groupe sont ici présentés comme deux éléments fondateurs de la pratique clinique relatée par les auteures, une méthode thérapeutique qui vise à dénouer la pensée grâce à l’apport de l’analyste et de l’ensemble du groupe.
La boxe thérapie, une médiation au service des ados
La boxe thérapie est appréhendée ici autour de la notion de la mise en acte d’adolescents traversant des problématiques de violence. Les auteurs expliquent comment la boxe, s’appuyant sur un dispositif groupal, peut agir comme un mode de décharge des tensions et pulsions, puis permettre une libération de la parole, une mise en mots des émotions. Une pratique clinique particulière que développent précisément les auteurs, illustrée par le cas clinique de Mohamed.
La médiation sportive auprès de patients incarcérés à travers le tchoukball
Le tchoukball est une pratique sportive se caractérisant par un certain nombre de règles, comme la non-obstruction ou interception des mouvements de balle par l’équipe adverse. Ces spécificités participeraient, selon les auteurs, à la valorisation du lien social auprès de patients incarcérés, tout en favorisant un processus d’individuation, où la part mimétique de la relation à l’autre est appelée à s’activer afin qu’advienne la maturation du sujet. Explications.
Prise en charge de patients dans des lieux atypiques : psychologue au sein d’une Équipe mobile psychiatrie précarité
Les Équipes mobiles psychiatrie précarité (EMPP) se singularisent par une dynamique d’« aller vers » des personnes en situation de grande précarité souffrant de troubles psychiques et dans l’incapacité, dans un premier temps, de s’adresser à une institution ou à un professionnel en libéral. Si cette mission d’« aller vers » peut conduire les professionnels à prendre en charge des patients dans des lieux hors les murs, tels que la rue, les Restos du cœur, la mairie d’un village, elle suppose surtout pour le psychologue de maintenir la permanence d’un lien dans la relation.
Une expérience de psychodrame psychanalytique avec des enfants sourds
La pratique du psychodrame psychanalytique auprès d’enfants et adolescents sourds montre comment peuvent être rendus possibles des échanges langagiers vocaux, sonores, visuels et gestuels, tout en observant les mouvements psychiques en jeu chez le patient et les cothérapeutes. Cette expérience, que nous fait partager l’auteur, s’inscrit dans la mission de l’unité thérapeutique pour enfants sourds (Utes) visant à favoriser l’accès aux soins psychiques, en français et en langue des signes française.
La prise en charge psychologique dans le cadre du domicile : une expérience clinique
La clinique du soin à domicile des personnes en situation de handicap moteur interpelle quant à la particularité du lieu où la prise en charge se déroule. À la lumière de deux vignettes cliniques, l’expérience exposée dans cet article vient souligner l’enjeu d’un corps pris entre exhibition et intimité, questionne sur ce qui fait et soutient le travail de la clinique à domicile, sur ce qu’il en est d’une relation de transfert, du travail de l’intime dans l’intime.
S’orienter, être orienté, et où aller ?
Des travaux déjà anciens ont montré que les questions d’évaluation et d’orientation scolaires marquaient durablement et négativement la vie des salariés adultes susceptibles de reprendre une formation.