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Une exposition consacre actuellement l’art de Giuseppe Arcimboldo (1526-1593) (1) , peintre italien qui se fit connaître par ses peintures de portraits composés de plantes, de légumes, de fruits ou d’animaux. Adulé de son vivant, il tomba dans l’oubli après sa mort, jusqu’à ce qu’il soit redécouvert au début du vingtième siècle par les surréalistes, qui apprécièrent alors ses bizarreries plastiques et ses projets décoratifs éphémères. Aujourd’hui considéré comme un des précurseurs de l’art moderne, on analyse aussi son œuvre à la lueur d’une interprétation : par ses productions, il a réussi à se dissimuler derrière le bizarre et le grotesque. Déformer pour mieux pouvoir créer, utiliser l’étrange pour se cacher et déranger, entrer en contact avec l’autre par la provocation, pour susciter une émotion, autant de points communs avec le surréalisme, mais peut-être, auparavant, avec le mouvement dada.