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Il est essentiel, pour tout ce qui est important et qui exerce de ce fait une influence sur nos vies et notre temps, de savoir revenir aux fondamentaux. Back to basics ! disent les Anglo-Saxons. Un tel adage vaut à l'évidence pour Freud dont l'œuvre copieuse et protéiforme mérite bien un retour amical vers une contrée simple et claire. C'est en outre devenu une nécessité, étant donné la polémique récente qui a entaché la figure de Freud et qui mêle confusions, malentendus et parfois malveillances. En guise de réponse à cet enjeu qui concerne la possibilité de véritablement comprendre l'une des œuvres majeures de notre temps, le psychiatre et psychanalyste Jean-Jacques Tyszler nous conduit en pays freudien par les chemins qu'il a lui-même suivis et éprouvés. Au gré des aventures, des problèmes, des découvertes qui ont jalonné son parcours, il nous introduit dans l'intimité d'une œuvre forte qui, loin de nous enfermer entre les murs d'une dogmatique passée, reste toujours en question. Fidèle à l'esprit de la collection "À la rencontre de...", Jean-Jacques Tyszler nous ouvre ainsi une voie faite de sincérité et d'amitié tout simplement parce qu'on n'entre pas dans une œuvre à coups de marteau.
Quel rapport y a-t-il entre psychanalyse, politique et art ? Quel trait commun pouvons-nous percevoir entre ces trois différentes modalités de l’agir humain ? Ne s’agirait-il pas de trois façons de faire vibrer un réel qui échappe à tout savoir ? Trois actes qui seraient en résonance, et donc en contigüité presque intime ?
Abandonnant le concept de Revue, les rédacteurs d’Actualités psychosomatiques ont préféré évoluer vers celui de Collection : « Perspectives psychosomatiques », avec les avantages de sujets traités plus librement, accessibles à un public élargi et d’un intérêt plus durable.
Le développement de la psychosomatique au cours des dernières années rendait nécessaire la création d’une nouvelle collection dédiée à cette branche, étant donné qu’il n’existe actuellement qu’une seule autre publication la concernant, la Revue Française de Psychosomatique, à laquelle plusieurs des auteurs collaborent également.
Ce premier volume est consacré à la mise en question par des psychosomaticiens de deux concepts postfreudiens : la capacité de rêverie et les processus de transformation. Ces notions, tirées de l’œuvre de W.R. Bion (capacité de rêverie maternelle et les transformations), désormais largement répandue dans les pays francophones, seront mises en confrontation par des psychanalystes de l’École française et des psychanalystes italiens ainsi que des psychosomaticiens.
Les couples contemporains sont devenus instables, fragiles, polymorphes et exigeants, représentants symptomatiques de notre société occidentale devenue nettement individualiste et traversée de courants paradoxaux pathogènes. Nous observons, par ailleurs, un nombre croissant de couples venant nous consulter, de plus en plus jeunes et d’autant plus tôt dans leur histoire, pour des motifs devenus alors des facteurs menaçants de rupture, ce qui doit nous interroger à divers titres. Couples en psychanalyse offre quelques réponses. A travers le récit d’histoires de thérapies comportant des aspects cliniques, techniques et théoriques, il présente, d’une part, des problématiques conjugales inhérentes à la vie de tout couple telles que la sexualité, le désir d’enfant, mais aussi l’étape critique de la naissance d’un enfant et, d’autre part, deux situations douloureuses fréquemment rencontrées : les violences conjugales et l’extraconjugalité.
Désormais, des évaluations externes sont réalisées par des organismes extérieurs aux institutions sociales et médico-sociales dans le but avancé de les aider à établir leur organisation. Celles-ci reposent sur des « Recommandations de bonnes pratiques professionnelles » énoncées par l’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (Anesm). Jean-Yves Broudic analyse ici deux de ces recommandations et s’interroge sur le parti pris accordé au comportementalisme au détriment de la psychologie clinique et de la psychanalyse.
Féru de littérature, Freud se disait peu perméable à la musique. Il ne fut pourtant pas insensible au chant des sirènes ni à la souffrance que cache leur séduction, celle d’avoir à porter comme un défaut inhérent à leur condition le malentendu du rapport entre hommes et femmes que l’opéra met en scène dans toutes ses variantes.
Pour se protéger, le psychisme humain engage des « mécanismes de défense ». Après Sigmund Freud, les penseurs de la psychanalyse en ont fait l’objet de leurs travaux et publications. De l’avis d’Alain Braconnier, ces « ressources et forces intérieures » évoluent avec la psychopathologie et conservent tout leur intérêt clinique. L’observation proposée ici montre aussi comment elles trouvent leur place au-delà du seul champ de la psychanalyse.
Il est des rencontres qui permettent parfois de faire émerger des émotions enfouies, une parole perdue… une « Autre scène » ! Et pour une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer, ces instants sont précieux. Peut-on imaginer que les oublis ou, à l’inverse, les souvenirs qui accaparent la pensée ont un sens dans l’histoire de la personne ? Et, si oui, que disent-ils de son vécu actuel ? de son identité ? de la souffrance qui est sienne dans cette régression imposée ?
Des années durant, Dominique Szepielac se rend rue de l’Université à Paris chez Béla Grunberger, en réponse à l’invitation de celui qui deviendra son maître à penser, celui qui l’aidera à pousser ses réflexions plus avant, notamment sur le concept de narcissisme au cœur de son œuvre. De ces échanges, il livre ici la mémoire, les heures passées à s’étonner mutuellement quand la parole se nourrit de la pensée et devient féconde, et rend compte avec force de conviction de ses avancées théoriques.
Jean-Bertrand Pontalis est décédé ce 15 janvier 2013, le jour de son anniversaire, à l’âge de 89 ans. Né dans un milieu que l’on peut qualifier de grande bourgeoisie, il s’engagera à gauche, notamment en signant l’appel des 121 pour le droit à l’insoumission dans la guerre d’Algérie.