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Dans un contexte sociopolitique où une attention particulière est désormais portée sur la santé ou le bien-être au travail ou encore sur la gestion des risques psychosociaux, les psychologues du travail, praticiens en clinique du travail, ont à entendre et à accompagner cette nouvelle demande sociale, parfois difficile à décrypter. Restaurer les promesses d’un travail porteur de sens et de lien social, tel est l’enjeu qui se dessine ici.
Donner de la visibilité au champ de la psychologie du travail à travers leurs pratiques, les réflexions menées sur leurs interventions, dans le cadre d’une demande sociale et d’une actualité particulière, telle est la démarche des auteurs de ce dossier.
Les bilans de compétences se sont largement développés depuis cette rencontre, en 1992, avec Claude Lévy‑Leboyer, grande spécialiste de la psychologie du travail et des organisations en France.
Depuis, ils ont pris une grande ampleur, surtout dans le contexte actuel du marché du travail.
Largement utilisés depuis quelques années dans le cadre de l’insertion professionnelle, ils permettent aux chômeurs ou aux jeunes sans diplôme d’avoir des informations sur eux-mêmes, sur les potentialités qu’ils ont acquises par leur expérience. Mais, au-delà de la qualification, comment aider tout homme au travail à faire le point sur les compétences issues de sa pratique professionnelle ? Les méthodologies utilisées dans cette perspective concernent notamment les entreprises, qui doivent mettre en adéquation leurs propres compétences et celles, individuelles, de leur personnel.
C’est l’été, le temps des vacances, on peut rêver. Et si, demain, le travail disparaissait ? Impossible dira-t-on : plusieurs l’ont invoqué en vain. Paul Lafargue (1880) défendait « le droit à la paresse » à une époque où le travail appauvrissait. Plus tard, Joffre Dumazedier (1962) envisageait « une civilisation du loisir », Jean Fourastié (1965, 1979) proposait une semaine de 30 heures, Pierre Larrouturou (1998) appelait aux 32 heures en quatre jours, Jérémy Rifkin (1996) annonçait « la fin du travail »… et le travail est toujours là, plus que jamais demandé et valorisé !
Dans une période où l’on parle beaucoup de l’emploi sans toutefois connaître la potion magique pour en créer à la demande, il serait utile de s’occuper davantage du travail, de ses conditions et de ses significations.
Quels sont les enjeux psychiques du travail ? Quels rapports souffrance et plaisir y entretiennent-ils ? En quoi la vie personnelle ou la sexualité s'en trouvent-elles influencées ? Jusqu'à quel point sommes-nous les héritiers du rapport subjectif au travail de nos parents ? Que transmettons-nous à nos enfants ? Introduction à la psychodynamique du travail, ce livre fait l'histoire de cette discipline nouvelle et en présente les principaux concepts. Il constitue un outil essentiel pour les psychologues, les psychiatres, les médecins du travail et les travailleurs sociaux, mais aussi pour les syndicalistes, les formateurs ou les consultants en entreprise. Une référence devenue incontournable.
Dans un monde du travail de plus en plus individualisé, où l'attente d'engagement et d'investissement est toujours plus forte, où les salariés aspirent davantage à réaliser des activités qui ont du sens et pour lesquelles ils sont reconnus, la question de la passion au travail devient essentielle. Mais elle est ambivalente : être payé pour réaliser sa passion est à la fois une chance que les salariés apprécient, mais aussi un risque de surinvestissement, d'épuisement professionnel face à une injonction angoissante à en faire toujours plus. Les auteurs ont mené des recherches en sociologie du travail et clinique de l'activité dans trois domaines emblématiques du travail passionné : l'art, le sport, la politique. Pour eux, ramener la passion à un "rêve d'enfance" ou à une question de personnalité ne suffit pas pour en comprendre les ressorts et les enjeux. Ils analysent des trajectoires individuelles, leurs dynamiques identitaires, mais aussi les logiques professionnelles et organisationnelles dans lesquelles elles se déploient et plus largement les mutations des valeurs au travail.
Ce livre entend donner des clefs pour comprendre l'impact de la maladie sur la vie au travail et pour agir, à la fois du point de vue des personnes malades et des employeurs et collègues. Il veut soutenir la reconnaissance de cette question dans l'espace public : la clandestinité des " malades au travail " fabrique à terme de l'exclusion. La part des maladies chroniques va croissant avec les progrès de la médecine : en France, près de 10 millions de personnes en âge de travailler ont une ou plusieurs maladie(s) chronique(s). Le plus souvent, elles souhaitent se maintenir en emploi ou retrouver un travail. Elles doivent alors faire face à une série de questions : Comment concilier les exigences du travail et celles d'un état de santé fragilisé ? Quel projet professionnel construire quand on est contraint de changer de métier ? Comment redéfinir ses priorités de vie quand il ne s'agit plus de la perdre à la gagner ?