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Le désir d’enfant chez les femmes consommatrices de substances psychoactives. L’accompagnement en CSAPA
Si le désir d’enfant chez la femme et la consommation de substances psychoactives peuvent apparaître comme antinomiques, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit là de la manifestation d’un désir que les professionnels en centres de prévention, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) se doivent d’accompagner. Pour autant sont-ils à l’aise avec cette problématique singulière ? Est-ce un sujet abordé spontanément avec les patientes ? Les résultats d’une enquête menée dans le cadre d’un diplôme universitaire « Périnatalité et addiction » nous donnent quelques éléments de réponse.
Faire le pari d’une école non maltraitante
Si les châtiments corporels à l’école sont interdits depuis la circulaire de l’Éducation nationale du 6 juin 1991, une maltraitance psychologique moins criante, plus insidieuse, parfois même inconsciente, a pu s’installer au cœur de l’Institution. Repérer les éléments qui constituent cette violence protéiforme, accompagner les enseignants et les aider à modifier leur attitude à l’égard des élèves ou encore réhumaniser la relation enseignant-élève en considérant le rôle essentiel de l’affectivité, voilà quelques pistes proposées ici pour faire le pari d’une école non maltraitante… celui de la rencontre.
Vers un avenir radieux
Envie d’entrer par une porte inattendue et de voir ce qui se cache derrière. Giovanni, l’alter ego de Nanni Moretti dans son dernier film, Vers un avenir radieux ¹ , fait quelques brassées dans la piscine, et le spectateur, qui connaît l’œuvre de Moretti, pensera à Palombella rosa, de la même manière que, lorsqu’il joue avec un ballon de foot, cela fait penser au réalisateur italien jouant de manière similaire dans Caro diario, il y a trente ans (oui, trente ans !). Mais, cette fois, la Vespa a cédé la place à une trottinette électrique.
Le futur psychologue : psychologue sanitaire, diplômé d’État ou docteur ?
Depuis quelque temps, bruissent de possibles évolutions de la formation des psychologues, le modèle actuel licence-master étant jugé insuffisant par nombre d’organisations. Si le ministère de la Santé prépare une proposition pour former des psychologues spécialement dédiés à intervenir dans le champ sanitaire, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, quant à lui, soumet à la réflexion des propositions autour d’une sixième année validée par un diplôme d’État. L’alternative du doctorat professionnalisant, depuis longtemps discuté, semble aujourd’hui encore d’actualité. Présentation des points forts et faibles de ces différentes options.
Relations paradoxales au travail
Dans nos précédentes chroniques, l’exploration des relations au travail a porté sur des facteurs congruents
Penser une éthique professionnelle dans la clinique de l’examen psychologique
Lorsqu’une demande d’évaluation psychologique pour un enfant est exprimée, c’est, le plus souvent, en raison de difficultés scolaires. Et cette demande a explosé ces dernières années. Dans le même temps, le bilan tend à se réduire à un test de performances intellectuelles et à ses résultats chiffrés. Si la pratique du bilan est courante chez les psychologues de l’Éducation nationale, elle est en forte progression chez les psychologues exerçant en centre médico-psycho-pédagogique (CMPP) et en libéral. Les auteurs exposent ici les causes de ce glissement des pratiques et l’importance d’une approche qualitative pour repenser une clinique éthique du bilan psychologique.
Mieux comprendre l’attachement insécure : les îlots de désorganisation
Intégrant la réalité de certains comportements dissociatifs transitoires aux stratégies d’attachement insécures, le concept d’« îlots de désorganisation » proposé par l’auteure apporte une nuance nouvelle à la catégorisation classique des quatre styles d’attachement. Identifier ces zones de vulnérabilité, souvent inquiétantes, et y mettre du sens, permet au patient de s’apaiser, de sortir du jugement et d’améliorer ses relations. Illustration à travers les cas de Laurence et de Marc.
Les chemins de la libération des femmes
C’est à propos du corps de la femme, ou plutôt ce qu’il appelle « les deux corps de la femme », que Serge Raymond vient échanger ici à l’occasion de la parution de son dernier ouvrage. Il y est question du corps de la femme dans toutes ses représentations sociales et culturelles, du regard du masculin et de ses effets, de ce qui ne se dit pas de la femme et qui renvoie à un instinctuel empruntant à l’animal : la femelle. Derrière cela, la question n’est-elle pas de savoir comment les femmes peuvent se libérer de l’aliénation des représentations masculines ? Cette libération passe-t-elle nécessairement par les différences anatomiques ? Rien n’est moins sûr…
La question « trans » à l’école Comment mettre en mouvement la pensée des professionnels de l’éducation ?
Le groupe « REPères » est un groupe de parole qui, à partir de jeux de rôles, de mises en scène, de témoignages enregistrés, permet de revisiter des situations concrètes, d’interagir, de réfléchir ou encore d’échanger autour de sujets de société qui ont un impact sur l’activité des professionnels de l’éducation. Et la question des inégalités de genre est souvent au cœur du débat : quels « repaires » pour les jeunes transgenres à l’école ?
Les parents face à la transsexualité de leur enfant : une inquiétante étrangeté
Lorsqu’un adolescent ou un jeune adulte est traversé par un questionnement identitaire, l’entourage s’en trouve tout autant bouleversé, et les cas présentés ici témoignent bien du fait que la « clinique transgenre » est aussi une clinique de la relation. Accompagner les parents qui viennent en thérapie dans un contexte de transformation de genre de leur enfant a non seulement pour objectif d’accueillir cette parole, mais aussi de les aider à traverser ces bouleversements dans leur sphère familiale et relationnelle… car n’est-ce pas aussi une transformation de leur parentalité qu’ils sont en train de vivre ?