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L’alcoolisme, un frayage de la haine
Comment aider le patient alcoolique à se sortir de cette dépendance qui lui permet de se sentir vivant, tout autant qu’elle le détruit ? À travers le partage d’une expérience professionnelle au sein d’un centre hospitalier de consultations en addictologie, c’est finalement de la haine dont il sera question, et plus précisément de la pulsion de destruction qui lui est associée et qui est retournée ici vers le sujet.
La thérapie communautaire. Une technique brésilienne passée outre-Atlantique
Au-delà de nos frontières existent des techniques thérapeutiques qui n’appartiennent pas à nos référentiels théoriques et culturels. Ainsi en est-il de la thérapie communautaire, au Brésil, au cours de laquelle un partage d’expériences au sein d’un même groupe communautaire conduit à un véritable étayage. Quelle en est son origine ? Quels sont ses ancrages théoriques ? Pourrait-elle être transposée en France et dans quelle mesure ?
Kreega Bundolo
Il y a un plaisir mystérieux dans la découverte, dans l’océan des mots, et de ceux dont le sens nous échappe.
Le monde du travail à la lumière du regard clinique
Clinicien de l’ordinaire, Jean-Louis Mathieu l’est depuis toujours. De son métier d’éducateur subsiste ce regard éclairé sur les choses du quotidien, regard conservé et exacerbé par l’exercice de la psychologie et de la psychanalyse. Entretien avec un auteur qui, par petites touches, se dévoile familier d’une clinique où la vision singulière sur la vie ordinaire se révèle essentielle à l’accueil de l’inconscient.
Qui croire ? Les figures de la mise en ordre des psychologues. Ou le coup de gueule d’un prolétaire de la psychologie
Le refus de l’organisation unique ou de l’ordre, pour reprendre la terminologie actuelle, masque difficilement la sauvegarde de prérogatives ou de potentats associatifs, d’un côté, et, de l’autre, une stratégie subtile de prise de pouvoir.
Analyser ses compétences pour s’orienter face à la crise du travail
Le travail n’a sans doute jamais été l’objet de tant d’images contradictoires.
Les psychologues de l’AFPA sur la sellette
La loi n° 2008-126 du 13 février 2008
Psychologues de l’Éducation nationale : quel avenir ?
Alors que l’année scolaire se termine, les questions et inquiétudes qui avaient marqué la rentrée sont toujours, hélas, d’actualité. Sept associations ou syndicats de psychologue intervenant à différents titres au sein de l’Éducation nationale opposent au délitement ambiant une proposition forte d’unification des statuts et formations.
Quel avenir pour les stages ?
Un collectif d’étudiants s’est constitué à l’université Lyon-2 en réaction aux conséquences du décret de 2008 stipulant l’obligation de rémunération des stages de plus de trois mois indépendamment du temps de présence réel. Notre profession nécessite fondamentalement, dans le cadre de la formation initiale, l’accueil des futurs psychologues par des professionnels sur leur lieu d’exercice. Or, loin des problématiques liées à l’entreprise, les structures qui acceptent d’offrir un cadre à cette formation à la pratique n’ont bien souvent pas les moyens de continuer à le faire ou d’y attribuer une partie de leur budget de fonctionnement. Le comble est que les institutions de service public n’ont vu aucune mise en place de budgets spécifiques ! Dans certains secteurs, il était déjà difficile de trouver des stages compte tenu du nombre d’étudiants, il devient à présent urgent qu’une prise en compte de la réalité de notre discipline puisse être entendue si l’on ne veut pas que la situation s’aggrave.
Collectif des psychologues en colère
Un collectif de psychologues s’est constitué spontanément en dehors de tout mouvement ou appartenance à d’autres organisations, avec pour objectif d’attirer l’attention du président de la République sur la précarisation de notre profession. Les revendications dans leur forme provocatrice pourraient faire sourire si elles n’étaient on ne peut plus légitimes et ne traduisaient une réalité pesante : à force de se battre pour trouver du travail – tout d’abord des petits bouts de temps plus que partiels, puis des temps un peu plus acceptables ne serait-ce qu’au regard de la mission confiée – pour conserver son statut, faire entendre sa spécificité, on en a oublié un des problèmes fondamentaux : l’acceptation forcée de salaires indécents au regard du niveau d’études universitaires et de formation personnelle nécessaires pour exercer, et le niveau de responsabilité exigé. Si nous savons bien quelle est la valeur de notre travail, il serait temps que nos employeurs la reconnaissent pleinement !
Ce collectif invite tout psychologue qui se reconnaîtra dans la colère exprimée à faire parvenir le courrier ci-dessous à l’Élysée.