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Quel autre, si je vieillis ?
Au regard du temps qui passe et des transformations qu’il entraîne dans son sillage, la question posée ici « Quel autre, si je vieillis ? » prend tout son sens. Quel est alors le travail de subjectivation à l’œuvre chez le sujet vieillissant dans sa dimension négative classique et dans sa créativité potentielle ? L’auteur apporte des éléments de réponse.
Les personnes âgées, entre mort sociale et engagement créatif
Nombre de stéréotypes actuels nous présentent la vieillesse en insistant sur la fragilisation et la dépendance, la vouant à une mort sociale. Or, de nombreuses personnes âgées sont extrêmement actives dans la sociabilité et la solidarité. De même, les ressources qu’elles développent dans des activités utiles hors de toute considération marchande sont très diverses. Cet article en fait la démonstration.
Le bien vieillir : au‑delà du concept à la mode
Après avoir été un concept novateur, le « bien vieillir » est quasiment devenu un poncif. On considère aujourd’hui qu’une personne vieillit bien quand son fonctionnement physique et cognitif est préservé, quand elle mène une vie active avec nombre d’interactions sociales. Mais qu’en est-il alors lorsque la génétique, les maladies ou encore un milieu défavorisé viennent redistribuer les cartes et affecter inégalement les personnes vieillissantes ?
Obsolescence. Les paradoxes du temps et de la durée
Hier encore, la vieillesse était pensée selon les paramètres de la médecine, convoquant alors une certaine biologisation de l’âge qui faisait de ce passage une maladie. Mais où en sommes-nous actuellement ? Nous invitant à poser notre regard sur le destin des âgés aujourd’hui, l’auteur nous livre ses interrogations et réflexions sur le parcours qui part de la biologisation de l’âge pour s’acheminer vers l’obsolescence de la personne.
Pourquoi la guerre ?
Depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie, le 24 février dernier, les horreurs de la guerre sont de nouveau venues frapper aux portes de l’Europe. La question qui est alors sur toutes les lèvres est « Pourquoi la guerre ? » En son temps, alors que la montée du nazisme ouvrait la voie à ce qui deviendra la Seconde Guerre mondiale, Sigmund Freud tentait de répondre à cette même question dans une correspondance qu’il entretenait avec Albert Einstein. C’est un regard croisé sur l’Histoire d’hier et d’aujourd’hui, éclairé par la pensée du fondateur de la psychanalyse, que nous propose ici l’auteur.
Unions et divisions
L’être humain, être social, vit donc en société et ne pourrait vivre et se développer seul. Dès le plus jeune âge, il cherche à s’unir à sa mère, pour se protéger, se nourrir, recevoir de l’affection.
Développement personnel : faire du neuf avec du vieux. Mindfulness et autres techniques
Le développement personnel, et plus précisément le mindfulness, est une notion aussi galvaudée qu’ancienne. C’est le propos de Guy Missoum : en reprenant l’origine des fondamentaux sur lesquels se base cette technique depuis l’Antiquité, il démontre qu’en l’espèce, ce que certains auteurs présentent aujourd’hui comme novateur s’appuie en fait sur des écrits et des pensées bien antérieurs.
Familles face à l’adversité : vulnérabilités et capacités
Face aux situations adverses, comme le décès d’un enfant, sa maladie ou encore l’annonce d’un trouble neurodéveloppemental, les familles tentent de s’adapter. Ces épreuves, malgré les désorganisations du système familial qu’elles impliquent, ouvrent à des ajustements et, plus globalement, à des modifications de fonctionnement au sein de la structure familiale. Ainsi, la crise familiale peut permettre de s’ajuster, mais aussi d’évoluer. Entre théorie et clinique, les auteurs présentent des propositions d’accompagnement de la famille et de ses membres.
L’« Accordanse », du rythme pour une rencontre entre la mère et le bébé
Le dispositif de recherche clinique « Accordanse » place la danse au cœur de la dyade mère-bébé, en reconsidérant le rythme sensoriel et sensible de l’une et de l’autre. L’objectif est de retisser un lien entre mère et bébé, tout en permettant qu’un dialogue corporel se tisse dans la dyade, à défaut de parole. Dans cette perspective, le corps, objectivé, devient un instrument tantôt rassurant, tantôt réparateur. Selon l’auteure, c’est par le biais de la peau que la conscience du nouveau-né pourra s’exprimer.
Euphoria, ou l’adolescence en enfer
Dans les incises du dernier roman de Michel Houellebecq, quelques théories spontanées émergent subrepticement, sans crier gare ; ainsi propose-t-il que le monde actuel soit centré sur l’enfant-roi et le culte de la jeunesse, dévalorisant la sagesse des anciens, relégués dans les oubliettes de maison de retraite.
