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Économie psychologique
La psychologie économique, trop peu visible, proche de la psychologie du travail et de la psychologie sociale, porte sur l’étude des conduites individuelles et des échanges internationaux dans le domaine commercial.
Naissance et mort de la « clinique » ?
La maladie mentale a de tout temps suscité un vif intérêt, chaque époque y allant de ses propres vérités. Parcourant les siècles, les théories et les pratiques, l’auteur présente l’évolution de la psychologie en tant que branche des sciences humaines. Aujourd’hui, si la profession de psychologue est reconnue depuis une quarantaine d’années, il n’en demeure pas moins qu’elle est toujours à la frange de la pratique médicale. Mais face à la banalisation de diagnostics qui enferment des personnalités derrière des sigles, la clinique humaniste n’est-elle pas en danger ?
Les maisons de la psychologie : une organisation de la profession
La babélisation des organisations en proie à des rivalités diverses a conduit à une embolie de la créativité des psychologues. Des revendications défensives et souvent conservatrices épuisent et freinent les initiatives. Avec cette réflexion sur l’instauration de maisons de la psychologie, c’est un pas de côté pour penser une profession en mutation que propose l’auteur.
Le choix des lectures au lycée : enjeux psychiques et éducatifs
Le choix des ouvrages proposés aux élèves dans le cadre scolaire suscite régulièrement des débats, interrogeant les critères de sélection et leur adéquation avec l’âge et la maturité du jeune public. La récente controverse autour de certains titres attribués aux lycéens dans le cadre du Prix Goncourt des lycéens illustre ces questionnements : un livre reconnu par la critique est-il nécessairement adapté à un lectorat adolescent ? Différents points de vue contradictoires se sont exprimés sur cette question. C’est ici Christian Flavigny, pédopsychiatre et psychanalyste, qui partage son analyse des implications psychologiques et éducatives de ces choix de lecture.
Daytripper, ce si doux voyage
« Quand mon fils sera grand, qu’il n’aura plus besoin de moi, quand les gens qui m’aimaient seront emportés loin de moi, je leur tire ma révérence, ma révérence »
À propos de l’institution psychiatrique au XXIᵉ siècle : réinvestir le collectif pour prévenir sa disparition
Sous les effets de la postmodernité, les institutions psychiatriques se sont profondément transformées, laissant les professionnels déstabilisés, en perte de repères identitaires. Le nouveau rapport de l’individu au travail, l’effacement des collectifs et la disparition du sens des pratiques professionnelles ont conduit à une crise majeure. Aussi, face à ces mutations à l’œuvre, les acteurs de l’institution psychiatrique se doivent de redéfinir leurs missions. Le réinvestissement du collectif est l’orientation privilégiée ici.
Le bruit du silence Quid d’un mauvais repérage des violences chez les femmes victimes hospitalisées en psychiatrie ?
Qu’est-ce qu’un mauvais repérage des violences ? Et quel peut être son impact sur la santé des femmes victimes ? Dans cette étude, l’auteur a recueilli l’expérience de dix patientes sur le vécu des différents moments de repérage des violences, le lien potentiel avec le motif de leur hospitalisation en psychiatrie et le diagnostic posé. Dans la continuité des réflexions menées dans notre récent dossier sur la violence dans le couple, ces témoignages mettent en lumière la nécessité de réviser les pratiques actuelles de détection et d’accompagnement, en insistant sur la formation des intervenants et l’adoption d’une approche plus empathique pour soutenir les femmes victimes de violences.
David Lynch, in memoriam
Archéologie psychologique
Profession psychologue : ceci n’est pas un conte
Qui sont les psychologues ? Si l’histoire récente de la profession ne relève pas du conte de fées, elle s’en éloigne d’autant plus depuis que le royaume médical, centré sur son axe médico-économique, impose ses dispositifs et ses expérimentations afin d’étendre toujours plus ses conquêtes territoriales en santé mentale. Projets innovants, plateformes et parcours de soins opèrent une colonisation « douce » des savoirs et des pratiques, réduisant l’autonomie des psychologues et diluant leur rôle. À travers une présentation originale, l’auteure revisite les mutations en cours depuis quelques années.
