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Le couple, entre liberté de choix et choix libéré
La question du choix amoureux ou celui de l’exclusivité dans la relation peuvent représenter un poids pour certaines personnes en couple, générant une tension qui entrave leur épanouissement. En thérapie, la liberté et le choix dans la vie de couple sont des questions récurrentes. L’auteure s’est penchée ici sur le polyamour. Derrière cette philosophie de vie, n’est-ce pas parfois une solution pour contourner un impossible choix ? Illustration.
L’adolescence, ou l’embarras du choix
À l’adolescence, des bouleversements aussi bien internes qu’externes émergent et modifient le rapport à soi-même et aux autres. Leur dépassement consolidera les acquis de l’enfance et permettra au sujet adolescent d’envisager les contraintes de la vie future, y compris celles liées à la liberté de choisir. À l’appui d’illustrations cliniques, l’auteure postule ici que la capacité de transcender une attitude passive et de faire des choix est influencée par les diverses étapes de subjectivation au cours de cette période.
Le choix du roi
Autrefois, le choix du roi représentait la possibilité d’avoir un fils et une fille donc à ne renoncer à rien, à ne pas avoir à choisir. Aujourd’hui, quels sont les ressorts du choix, notamment dans les situations éducatives et quelles sont les motivations inconscientes qui président à celui-ci ? Le contexte sociétal en lien avec l’impact des nouvelles technologies, de l’homme augmenté et des exigences de réussite, apporte ici un éclairage pertinent pour analyser les multiples influences sur les choix liés à la parentalité et à l’éducation.
Choisir d’avoir le choix : embarras et certitudes
Choisir est un acte qui oblige. Comportant son lot d’implications pratiques, il situe le sujet face à un horizon éthique. En cela, le sujet de la névrose est, par excellence, celui qui se trouve confronté à un dilemme entre désir et interdit. La force éthique du choix se révèle alors par l’examen de ce qui y est contraire, soit ladite « névrose de contrainte ». C’est à travers le célèbre cas de Sigmund Freud, l’Homme aux rats, qu’Olivier Douville met en lumière les contraintes et les influences sociales, familiales et inconscientes qui façonnent nos décisions.
Prévention, prévenance et chronicité
Dans le contexte d’accroissement des affections chroniques, la prévention de la maladie et de ses effets est un objectif phare des nouvelles politiques de santé. La prévention doit, en tenant compte de la chronicité, développer de nouvelles voies. Cependant, tous les patients parviennent-ils à s‘inscrire dans cette demande ? Comment prendre soin de soi en situation de fragilité personnelle ? Et comment se positionner en tant qu’intervenant soignant ?
Squaring The Circle
Élaboration d’un groupe de parole par et pour des personnes atteintes d’un cancer
Permettre à des patients porteurs d’une pathologie cancéreuse de prendre part, en tant que patients ressources, à l’élaboration et à la mise en place d’un groupe de parole, tel a été le projet novateur d’une association de professionnels de santé d’un service d’oncologie ambulatoire. Revenant sur l’élaboration de ce dispositif, l’auteure démontre combien les étapes de coconstruction de ce soin de support ont, en elles-mêmes, permis à ces patients d’amorcer un travail psychique.
Voir l’invisible
Pour une réforme ambitieuse de la santé mentale Quelles synergies entre psychologues et psychiatres ?
Depuis 1985, l’intégration des psychologues aux côtés des psychiatres a enrichi la pratique psychiatrique, explorant la souffrance humaine. Les appels à renforcer le rôle des psychologues suscitent des débats, révélant une crise conceptuelle. La question de la pénurie de psychiatres, qui soulève des défis structurels et qui incite à une collaboration plus étroite entre les deux professions, est de nouveau sous les feux de la rampe. L’heure est pourtant venue de penser une réforme ambitieuse en santé mentale, selon Jean-Paul Aubel qui prône, dans cette tribune, une synergie entre psychiatres et psychologues autour de la souffrance psychique, une collaboration renforcée qui s’appuierait sur la valeur unique apportée par chaque profession et une définition sans ambiguïté des rôles de chacun.
Touche pas à mon soleil
Jerzy Grotowski, le metteur en scène du théâtre polonais, disait que si nous voulions nous représenter un personnage déprimé, nous ne devions pas nécessairement l’imaginer assis dans un fauteuil, courbant l’échine, la tête entre les mains, en poussant des sanglots. Peut-être était-il affairé, remplissant ses journées afin d’éviter ce moment où la nuit s’empare encore de lui et le malmène.