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Perversion et criminalité. Cas d’une femme néonaticide
Rarement abordé dans la littérature, le suivi clinique de femmes auteurs de néonaticide interroge sur l’accompagnement thérapeutique à mener. En témoigne le cas de mademoiselle Z., dont le diagnostic révèle un effacement de soi et d’autres troubles provoqués par son vécu traumatique. Au-delà du déni de grossesse interviennent également un repli sur une position narcissique de honte, un sentiment de haine envers les hommes et un déni pour la victime.
Feeding et migration. Du cumin dans le biberon
Au-delà de la transmission consciente de ses parents, l’enfant reçoit aussi un héritage inconscient à travers des attitudes ou des résistances. Parmi ces legs, l’alimentation du nourrisson occupe une place prépondérante, en particulier dans un contexte d’émigration. Le « feeding » paraît alors compléter les trois fonctions maternelles pour favoriser un développement harmonieux de l’enfant.
Accompagner les naissances précoces
Accompagner ces tout-petits nés trop tôt et leurs parents conduit à travailler dans l’urgence de l’inattendu, le surgissement d’un réel qui laisse les parents dans un grand désarroi. Avec pour seul outil, dans un service de néonatalogie et réanimation, lieu hypertechnique par nature… la parole. Partage d’expérience.
Un modèle analogique de communication des résultats
Nous souhaitons présenter ici un modèle de communication des résultats (1) à la WISC-V (Wechsler, 2016) sous forme analogique (Beal, Holdnack, Saklofsk, Weiss, 2016) qui peut favoriser l’appropriation des résultats par le sujet et sa famille. À chacune des cinq composantes cognitives (Compréhension verbale, Raisonnement fluide, Visuo-spatial, Mémoire de travail et Vitesse de traitement) est associé un nom de métier (figure 1).
WISC-V : un outil au service de la clinique ?
Suivre pas à pas la passation des épreuves du WISC-V de Kévin et Sonia, deux enfants pour qui une demande de bilan psychologique a été faite, permet de mieux cerner la nouvelle version de l’Échelle d’intelligence pour enfants de Wechsler. Véritable support à la démarche clinique et prospective du psychologue, il témoigne ici de ses apports pour une compréhension plus fine du fonctionnement global de l’enfant, tant au niveau cognitif qu’affectif.
Les troubles d’apprentissage à l’épreuve du WISC-V
Que viendraient signifier des chiffres sans l’observation fine et méthodique du clinicien ? Ici encore, à travers ce focus sur les troubles de l’attention associés à des troubles de l’apprentissage, la rencontre médiatisée avec Hélène autour du WISC-V permet de mieux cerner et interpréter les réelles difficultés vécues par l’enfant.
Comment interpréter les indices du WISC-V ?
Le WISC-V est un outil dont l’interprétation demeure riche et complexe. Jacques Grégoire revient ici sur les modèles théoriques qui l’ont fondé et sur les évolutions qui ont mené à cette nouvelle version. De manière claire et précise, il expose ce que mesurent les cinq indices qui le composent et nous donne quelques clés pour les interpréter.
Nouveaux dispositifs de l’examen psychologique : apports du WISC-V
L’examen psychologique est une situation d’interaction qui doit être abordée avec souplesse. L’auteur propose ici plusieurs dispositifs d’aménagement du cadre associés à la passation du WISC-V qui, dans certaines situations, permettent au clinicien un approfondissement de sa rencontre singulière avec le sujet. Éclairage et retour d’utilisation en situation clinique.
La phobie de la hiérarchie
L’organisation de la profession et son insertion au sein du système de santé publique sont un thème sur lequel il n’existe pas encore de consensus. En témoigne notre dossier sur « La place des psychologues dans les systèmes hiérarchiques », publié en octobre dernier. Pierre Soustre vient ici nourrir et compléter la réflexion, en réaffirmant la nécessité d’une représentation collective et instituée des psychologues, afin qu’ils soient intégrés dans le système et puissent agir sur lui.
Cultures et climats d’organisation
Deux grandes tendances s’opposent sur l’importance de la culture d’organisation. L’une, centrée sur l’économique, qu’elle soit de référence libérale ou marxiste, considère qu’il faut trouver la meilleure organisation possible en rationalisant au maximum et, par conséquent, l’appliquer partout, quel que soit le lieu. Le poids de la culture est alors négligeable. L’autre, attentive aux différences culturelles, conduit à adapter les modes d’organisation selon les cultures, afin de respecter les us et coutumes locaux des salariés. Le rôle symbolique de la culture est un facteur important du climat, de la bonne marche et de la réussite de l’entreprise, soutenu par la reconnaissance des différences et de leur complémentarité.