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La question de la demande et de la pratique clinique au Congo
Le texte qui suit est une réflexion sur la manière de répondre à la demande de soin dans un contexte social où la pathologie et la souffrance se posent en termes de rupture de liens. L’externalisation des conflits psychiques et les représentations socioculturelles qui s’y rattachent imposent l’inobservation de la demande dans son principe analytique, interroge la relation duelle et le transfert comme fondements de l’action thérapeutique. Mais comment la demande s’exprime-t-elle en clinique congolaise ? Comment le professionnel se positionne-t-il, dans un paysage « sociosanitaire » marqué par l’intervention en urgence, pour répondre à une demande aussi paradoxale ?
Le syndrome du couple violence et terreur
Le phénomène de la violence s’est globalisé et s’insinue dans toutes les strates de la vie personnelle et au travail. Les fondements des sociétés sont ébranlés et les sources de la violence sont réactivées. Captif de lui-même et de la société politique qui l’instrumentalise, l’individu cherche un antidote qui devra nécessairement intégrer la pluralité des hypothèses explicatives.
Observer sans déranger ?
Observer sans déranger constitue un objectif majeur de l’éthologie, de l’ornithologie, comme de la chasse photographique, et ce, afin d’étudier le fonctionnement animal sur le vif, dans son environnement, en situation naturelle, hors intervention humaine. Une approche de sioux aux mille précautions, des téléobjectifs à fort grossissement, des sites d’observation fixes intégrés au cadre de vie, sont autant de méthodes pour y parvenir. L’ensemble des dispositifs, qui permet de voir sans être vu, s’appuie sur un savoir établi selon lequel les animaux sont sensibles au fait d’être observés : soit ils fuient, soit ils agressent. Il faut donc ne pas les déranger pour les observer in vivo.
Les violences sexuelles faites aux femmes : la situation en Algérie
Dans toutes les situations de guerre, de terrorisme et de violence extrême, ce sont les plus faibles qui sont touchés : les femmes et les enfants. Le texte qui suit est une importante contribution à l’étude des violences perpétrées contre les femmes en Algérie. Il s’agit d’un sujet chargé d’émotions et entouré des tabous liés à la sexualité, dans un pays où prédomine la culture arabo-musulmane. L’auteur interroge pertinemment les soubassements du phénomène, ainsi que les dispositifs d’aide et de prise en charge des victimes.
Des consultations externes à l’accompagnement des personnes
Le psychologue était autrefois perçu comme l’élément extérieur à l’équipe, n’ayant comme fonction que celle de l’évaluation psychométrique. En apprivoisant le milieu hospitalier, le psychologue a pu faire entendre une autre approche que celle purement somatique. Il est aujourd’hui complètement intégré dans les équipes pluridisciplinaires de façon à aider les familles, les enfants et les soignants, à mieux se comprendre et à trouver en eux les ressources nécessaires à la confrontation à la souffrance, au handicap, voire à la mort. Témoignage d’une pratique en évolution.
L’enfant et la maladie grave
Le diagnostic d’une leucémie engage le pronostic vital de l’enfant et entraîne des bouleversements majeurs dans la famille. Cette dimension nécessite un accompagnement spécifique et notamment la prise en charge par le groupe, qui permet la reprise des forces pulsionnelles de vie à l’intérieur de la famille.
Un accompagnement psychologique de familles d’enfants polytraumatisés
Lorsque survient un accident grave menaçant brutalement la vie d’un enfant, la famille arrive en état de choc à l’hôpital. On assiste, dans ce contexte, à la demande croissante d’une présence immédiate du psychologue hospitalier. Quelle prise en charge proposer à ces familles en état de choc traumatique ? Voici, à la lumière d’une vignette clinique, l’illustration d’une pratique quotidienne proposant un accompagnement psychologique immédiat et continu le temps de l’hospitalisation de l’enfant.
L’estime de soi chez les enfants diabétiques
Le diabète insulino-dépendant est la maladie endocrinologique la plus fréquente chez l’enfant. Si cette maladie chronique ne remet pas directement en cause le pronostic vital, elle implique néanmoins de nombreuses contraintes qui entraînent des bouleversements profonds dans la vie de l’enfant et de son entourage familial. L’étude présentée propose de comprendre l’impact de la maladie sur l’estime de soi de l’enfant d’après le regard croisé d’enfants diabétiques et de leurs parents.
L’annonce de diagnostics graves en pédiatrie. Un processus coconstruit par les parents et les soignants
Malgré les connaissances actuelles sur le sujet, les annonces sont évaluées, pour 40 % d’entre elles, par les parents comme étant non appropriées. La communication peut être améliorée en soutenant le rôle parental. Les parents doivent être reconnus dans leurs compétences ; ainsi, les soignants ont à transmettre leur message, mais aussi à écouter le savoir des parents.
Le psychologue, l’enfant et les sortilèges de la maladie
Si la psychologie a été introduite dès la fin des années cinquante à l’hôpital, ce n’est que dans les années soixante-dix que le statut de personnel hospitalier reconnaît au psychologue une place en service de pédiatrie. Essentiellement sollicité comme testeur au départ, il est aujourd’hui attendu auprès de l’enfant malade, de sa famille et du personnel soignant, pour mettre des mots sur les maux. Histoire, enjeux et perspectives de cette pratique.