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Au commencement était Bethel. L’expérience du groupe depuis sa découverte
L’expérience du groupe, un temps appelée «T.-Group », a certainement commencé à Bethel, une petite ville de la côte atlantique des États-Unis. Pour écrire sur cette expérience, André Sirota, tout en laissant opérer ici sa liberté associative, évoque le récit qu’Anne Ancelin-Schützenberger a fait de son expérience du Séminaire de Bethel, dès 1959. Il met également en valeur ce qu’apporte l’expérience du groupe à tous ceux qui s’y risquent sans défensivité excessive et parsème son article de quelques-uns des questionnements qui rapprochent ou qui éloignent psychanalyse groupale et psychosociologie clinique des groupes.
L’école argentine et les configurations des liens en psychanalyse. De José Bleger et Enrique Pichon‑Rivière à Isidoro Berenstein et Janine Puget
C’est à la découverte de la genèse de la notion de lien, comme unité d’analyse dans la compréhension de la psyché, que nous invite cet article. Et plus particulièrement au cœur du courant argentin de la psychanalyse en revenant sur la rencontre d’Enrique Pichon‑Rivière et de José Bleger, qui ont donné naissance à une nouvelle épistémologie fondée sur la clinique des groupes et des institutions entre 1960 et 1970, et sur celle d’Isidoro Berenstein et de Janine Puget, qui ont, quant à eux, fondé leur théorie sur la clinique de la famille et du couple dans les années 1980. Retour sur ces différentes configurations des liens qui ont ouvert des écoles de pensée et qui continuent, aujourd’hui encore, à développer leurs recherches en Amérique latine et en Europe.
2022, sous le signe de la convergence ?
En ce début d’année, les psychologues sont plus que jamais mobilisés face aux réformes successives mises en place depuis plus d’un an, jusqu’à la récente adoption de la loi sur le financement des consultations des psychologues en libéral, qui a donné lieu au nouveau dispositif MonPsy ( 1).
Représentations du monde
Les représentations sont des constructions à la fois sociales et mentales.
Réflexions sur les effets paranoïaques de la Covid-19 dans leur contexte historique
Depuis le début de la crise sanitaire liée à la Covid-19, de nombreux propos sur l’origine du virus ou sur les vaccins ont pu circuler, généralement assimilés, dans les médias et sur Internet, au complotisme et aux fake news. Et si, comme le suggère Maurice Villard, ces discours reflétaient une autre forme de vérité que les vérités scientifiques et officielles ? Et si ils étaient à rapprocher des fragilisations identitaires et sociales qui se sont progressivement accentuées au cours des deux derniers siècles, et notamment depuis l’apparition du néolibéralisme dans les années 1980 ? Éléments de réflexion.
La société des assurances. Essai sur la sécurisation psychique
En proposant l’expression de « société des assurances », les auteurs insistent sur une anthropologie de la santé, prenant en compte les nouveaux visages de la santé publique basés sur la planification technique au service de la gestion des risques sanitaires. Avec la crise de la Covid-19, ce modèle du risque zéro n’a fait que s’amplifier, notamment à travers les discours politiques sur la santé mentale. Dans un tel contexte de mutations de la psychiatrie au profit de l’approche « neuro », il est donc plus que nécessaire de porter un regard critique sur toute politique préventive, mais aussi de redéfinir la place actuelle de la psychanalyse dans la cité.
De la nécessité d’un travail du traumatisme auprès des auteurs de violences sexuelles
Si la plupart des personnes ayant subi des violences sexuelles dans leur enfance n’ont pas tous pour destin de devenir agresseurs sexuels à l’âge adulte, l’inverse n’est pas toujours vrai. Mais comment prendre en compte ce traumatisme dans la psychothérapie, alors que ces patients ont souvent mis en place tout un panel de mécanismes de défense ? Comment les aider à se reconnaître eux-mêmes comme victimes des violences subies dans le passé et prendre ainsi conscience de leur responsabilité dans celles qu’ils ont infligées ? Engager un travail sur la honte et la culpabilité semble être ici un levier thérapeutique intéressant.
Le test de Rorschach : un objet complexe en institution psychiatrique pour adolescents
Le test de Rorschach peut être évolutif et peut témoigner de son ambivalence et de sa complexité selon son utilisation. L’auteure prend le parti de l’aborder en tant qu’objet fantasmatique, « bizarre » et bigarré, objet transitionnel et enfin objet transformationnel, aussi bien au service de la psychologie, la psychanalyse et la psychiatrie. Entre curiosité et inadéquation, voire rejet, il est nécessaire dans tous les cas d’accepter qu’une partie du test puisse échapper au clinicien qui y a recours, tout comme au patient qui en est le destinataire.
Réflexions sur la passation des tests projectifs en virtuel
La pandémie de Covid-19 a posé de sérieuses difficultés à la possibilité de rencontres cliniques en présence, notamment lorsqu’un matériel est proposé au patient, objet de verbalisation et de narration, mais aussi de manipulation. L’expérimentation québécoise présentée ici est aussi l’occasion de réfléchir aux intérêts et aux limites de l’utilisation d’un support informatique pour la passation des tests projectifs.
L’intérêt des tests projectifs en clinique de l’adulte
Les troubles psychiques, somatiques ou psychiatriques peuvent être abordés par le biais de tests projectifs. Il s’agit ainsi de parvenir à saisir et s’adapter selon les nuances d’un fonctionnement psychique donné. Tel est le postulat développé par les auteures de cet article, illustré par des situations cliniques et complété par leurs réflexions sur le sujet.