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L’éducation, oui… mais laquelle ?
Depuis longtemps, la psychologie a fourni des théories et des expérimentations sur les questions d’éducation, de développement et d’apprentissage, et participe toujours aux sciences de l’éducation.
Le cadre, un (non) processus ?
Intervenir en équipe mobile auprès de personnes en situation de souffrance psychologique et de précarité sociale nécessite de poser, comme dans toute prise en charge, un cadre structurant. Mais lorsque s’instaure un lien qui se prolonge insidieusement à travers la messagerie vocale du téléphone portable du service, peut-on toujours considérer le cadre comme un espace favorisant le processus de symbolisation ? S’appuyant sur le concept, développé par José Bleger, du cadre comme « non‑processus », l’auteur illustre son propos avec l’histoire de Mia.
Génocide et survivance chez les personnes yézidies
Tout génocide entraîne des conséquences dramatiques, notamment d’ordre psychique. Il sera question ici des situations tragiques vécues par les Yézidis, une minorité ethnique et religieuse non mulsumane, lors des exactions revendiquées par l’État islamique, au nord de l’Irak. Comment les survivants parviennent-ils à s’approprier l’impensable lorsque leur vie a été dévastée ? L’auteure rend compte, d’une part, du soutien essentiel engagé par une organisation non gouvernementale auprès des victimes. D’autre part, de l’appui qu’en tant que psychologue, elle s’est efforcée d’apporter aux professionnels d’un hôpital exposés à la souffrance de leurs patients.
Le doudou, un objet transitionnel à l’épreuve de l’interculturalité
Travailler dans un orphelinat au Maroc, pour une psychologue de culture occidentale, demande de s’adapter à la culture de l’autre et de réinterroger sa pratique clinique et son positionnement au sein de l’institution. C’est cette expérience que vient nous partager l’auteure qui, à travers le prisme du doudou, questionne plus spécifiquement la notion d’objet transitionnel sur les plans théorique, clinique et interculturel.
La place cachée du mort
L’auteure aborde la question du deuil, sous l’angle particulier du défunt « caché » et néanmoins encore présent, à bas bruit, dans le vécu familial. Dès lors, quelle posture adopter pour le thérapeute quand, dans le cadre d’une consultation, cette omniprésence s’exprime de manière diffuse ? Se pourrait-il qu’un travail de reconnaissance de l’existence de ce « tiers pesant » aide à débloquer un processus de deuil jusqu’alors non accompli ? Le cas clinique d’Azad et de Fariba vient illustrer le propos.
Familles et soignants dans un service de cardiologie congénitale
Si certaines formes de cardiopathie congénitale ne présentent pas de danger pour la vie de l’enfant, d’autres, en revanche, ruinent tout espoir de guérison. Pour des parents qui doivent faire face à la disparition de leur tout-petit, comment survivre à une telle tragédie ? Quels peuvent être les ressentis de l’équipe médicale qui s’est entièrement vouée à ce que le parcours de soins, long et intense, mis en place aboutisse à la survie du bébé ? Le vécu d’une mère et celui des soignants impliqués nous sont ici partagés.
Le soutien des situations de deuil en soins palliatifs
L’intervention d’un psychologue s’inscrit ici au sein d’une équipe mobile de soins palliatifs, en milieu hospitalier.Cette mission d’accompagnement, que décrit l’auteure, comporte des spécificités à adapter selon qu’il s’agit de patients en fin de vie, de leurs proches et des professionnels. En outre, elle permet de mettre en mots la souffrance endurée, et d’intégrer la violence qu’induit l’annonce d’une maladie létale.
L’aide en fin de vie des personnes atteintes de cancer
Surmonter la détresse psychologique qu’induit l’annonce d’un cancer en phase terminale semble possible grâce au programme de réduction du stress fondé sur la pleine conscience. Développer ses capacités de vivre le moment présent, en se focalisant sur les émotions, les sensations physiques, sans porter de jugement, contribuerait à appréhender plus sereinement ce stade avancé de la maladie. Selon les auteures, les soignants peuvent, également, s’en inspirer.
L’accompagnement de la personne âgée : dépérissement et résilience
La vieillesse marque le début d’une image de soi altérée, moins attractive, et engendre des pertes sociales, physiques, affectives, annonçant un déclin auquel nul ne peut se soustraire. L’article porte à notre connaissance comment, pour certains, elle peut conduire à un vieillissement pathologique. À la lumière de deux cas cliniques, les auteurs développent les domaines clés d’un accompagnement gérontologique qui leur semble opérant.
Les maladies neurodégénératives s’invitent et les pertes se succèdent
Les maladies d’Huntington, d’Alzheimer, de Parkinson, de Charcot, sont des maladies neurodégénératives ayant en commun qu’elles affectent le système nerveux, entraînant la mort de ses cellules. Comment y faire face, alors que l’issue est inéluctable et fatale, pour ne pas emporter avec soi ses proches, ne pas se laisser submerger par le désespoir ? Les deux cas cliniques exposés racontent quel fut le cheminement effectué pour retrouver un peu d’espoir et recouvrer une certaine paix.