Pour effectuer une recherche précise veuillez utiliser le moteur de recherche détaillé.
Cyberviolence, cyberharcèlement et cyberhaine : conséquences et facteurs de protection
L’usage des réseaux sociaux procure un certain nombre d’avantages : contrôle de soi, sentiment de sécurité, optimisation des interactions, notamment pour les jeunes. Cependant, leur développement a engendré des phénomènes de cyberviolence, et plus précisément de cyberharcèlement et de cyberhaine. Que recouvrent en réalité ces dénominations ? Et comment se protéger de ce déferlement de rejet ? Des éléments de réponse sont ici partagés.
Théâtre de l’opprimé et groupe multifamille : un dispositif de prise en charge original
Le harcèlement est la deuxième cause de suicide chez les adolescents, il demeure pourtant très difficile à déceler en raison essentiellement du silence dans lequel se réfugient les victimes. Parallèlement, les demandes de soins hospitaliers continuent d’augmenter. Les auteurs expliquent comment la médiation théâtre-forum et la création d’un réseau multifamille agissent comme dispositif de prise en charge des effets psychopathologiques de ce vécu et de soutien de la parentalité.
Conséquences psychopathologiques et relationnelles du harcèlement entre enfants
Compte tenu des effets dévastateurs du harcèlement, aussi bien physique que psychologique, sur un jeune en pleine construction, des mesures de prévention pour en contrer l’ampleur ont vu le jour tant en Europe qu’aux États-Unis. Une mission dont les bénéfices ont été reconnus, et qui se révèle délicate en raison de la difficulté à en repérer les signes déclencheurs du phénomène. Mais, selon l’auteure, l’ensemble des acteurs concernés devraient être soutenus par une législation intraitable. Une réflexion qui insiste sur l’urgence d’une prévention de la violence dès l’enfance.
Clinique du harcèlement scolaire : résonances familiales et sociétales
Lorsque des parents découvrent que leur enfant est victime de harcèlement scolaire, et que ce dernier consent à en faire le récit, quelles résonances cette situation traumatogène induit-elle dans le noyau familial ? Car, si cette expérience requiert un lien parent-enfant solide pour que le jeune soit reconnu dans son récit de sa souffrance, il en va de même concernant l’environnement scolaire dans lequel il évolue. Une analyse étayée par deux cas cliniques que l’auteure enrichit d’une réflexion sur la violence sociétale.
Les obstacles au traitement du harcèlement scolaire
Phénomène complexe requérant la prise en compte de tous ses acteurs, le harcèlement scolaire précipite bien des collégiens et des lycéens dans la détresse. Pour autant, les auteurs mettent en garde contre la tentation d’assigner les protagonistes à une identité particulière qui viendrait sous-tendre tel ou tel comportement. La prise en charge de cette violence nécessite l’intervention de professionnels formés, notamment à la méthode de la préoccupation présentée dans cet article.
Crises de confiance
On ne sait plus trop quoi penser. Faut-il un masque ? N’en faut-il pas ? Partout ou non ? Est-il protecteur ou n’est-ce qu’un alibi pour cacher d’autres mensonges ? Comment savoir avec certitude ? Qui croire et à qui se fier ?
Le soleil est Dieu, Turner au musée Jacquemart-André
« The Sun is God » sont les derniers mots de Turner avant de mourir. On est toujours un peu perplexe face à ces ultima verba des personnages célèbres. Plus de lumière !, aurait dit Goethe (Mehr licht ! pour être plus précis). J’ai un faible particulier pour les mots de Mark Twain : « Give me my glasses. » Parfois, ils tombent si juste, ferment le cercle de manière si précise, qu’ils semblent indiquer que la légende a pris place sur la vie, le mythe a rendu opaque l’histoire. Et nous savons que la complétude, la figure parfaite nous fait tendre l’oreille, comme lorsqu’une interprétation est trop juste, c’est mieux si elle tombe à côté parfois…
Ce que Woody a dit
Peut-on envisager que les cinéastes sont des écrivains de l’image ? Si on abonde dans ce sens, repensons un instant à la proposition décalée de Jean-Luc Godard 1 lorsqu’il énonce : « Les films ne montrent rien, ils cachent peut-être même quelque chose. Les films font écran. Et aujourd’hui, on le sait, les écrans sont plats. Alors tous les films tombent à plat. » Woody Allen aurait-il écrit une biographie « manifeste » à plat pour mieux cacher ce qu’il ne dira jamais ? Sa biographie nous rappelle qu’on ne change jamais vraiment, que les débuts restent chevillés au corps comme une seconde origine, une sorte d’adolescence interminable non recouverte par une seconde vague de refoulement, maintenant à ciel ouvert la vivacité pulsionnelle transformée en pensées ; pour Allen, un nom d’emprunt, c’est l’humour, devenu une mitrailleuse à écrire des gags et autres bons mots. Sa biographie, Soit dit en passant 2, dans son ton, maintient une permanence de l’humour, comme un tic maniaque favorable dont il serait impossible de se dégager.
La fonction psychique des stars et autres êtres à part
De quels mécanismes psychiques procède cette irrépressible inclination à s’abreuver des moindres faits, gestes, excentricités, méfaits, de ces personnes qui, portées au pinacle, hors du commun, sont élevées au rang de stars ? Il nous est donné à découvrir comment cette population traduirait le reflet de notre propre comportement avec nos parents. Une mise en parallèle avec le complexe d’Œdipe dont l’auteur nous expose les éléments fondateurs.
Petite chronique de la psychiatrie au temps de la Covid-19
« Pandémie », « guerre contre le virus », « état d’urgence sanitaire »… Ce que nous vivons depuis le mois de mars est unique. La présence du virus, le vocabulaire utilisé et les mesures prises par les autorités ont créé un climat de crainte, de peur, voire d’angoisse. Un contexte qui aurait pu induire un afflux dans les services d’hospitalisation psychiatriques. Pourtant, l’auteur de cette chronique assure le contraire. En s’appuyant sur des articles de presse et sur des témoignages de collègues, il montre même comment soignants et soignés ont pu former une communauté de destin, unie face à un danger extérieur. Une expérience qui n’est pas sans rappeler celle menée par François Tosquelles durant la Seconde Guerre mondiale, à l’origine de la psychothérapie institutionnelle.