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Le Familistère, palais social : une utopie réalisée
Le Familistère de Guise (Aisne), œuvre de Jean-Baptiste André Godin (J.-B. G.) (1817-1888), reste un des essais concrets pour améliorer la vie et la santé des personnels travaillant à l’usine de construction de poêles en fonte dans la seconde moitié du XIXe siècle.
La Chine d’aujourd’hui et la psychanalyse
À travers des rappels historiques, sociologiques et anthropologiques, l’auteur nous amène à découvrir les liens puissants qui existent entre la psychanalyse et la Chine. Des ponts dressés par Freud et Lacan, entre l’Extrême-Orient et l’Europe, aux jeunes psychanalystes thésards chinois qui veulent à tout prix passer par la case France aujourd’hui, Olivier Douville interroge notre propre rapport aux influences d’ailleurs. Et invite à toujours plus de partage, d’échanges et de dialogues interprofessionnels et culturels.
La France : un état-limite ? Où sont passés les névrosés ?
L’auteur nous retrace l’historique du concept d’« état-limite » ou borderline – longuement controversé en tant qu’entité nosographique – caractérisant une atteinte du moi et une porosité des limites du sujet. De quelle manière a-t-il évolué et quelles conséquences cela induit-il ? En rapprochant ce concept du collectif et plus particulièrement de l’« état » français, l’auteur s’interroge sur sa pertinence actuelle et sur les excès de diagnostics qu’il peut engendrer.
L’alliance thérapeutique : un équilibre entre donner et recevoir
Toute alliance thérapeutique devrait induire une relation d’échange fondée sur les facultés de savoir donner et de savoir recevoir. En faisant acte de don, la personne, ici le psychothérapeute, se situe de factoen « position haute », et par là même place celui qui reçoit – le patient – en « position basse ». Une approche contextuelle d’Ivan Boszormenyi-Nagy dont l’auteur, qui en présente les principes et les écueils, invite à la réflexion autour de l’éthique relationnelle dans sa dimension thérapeutique.
Les dispositifs mobiles en hôpital général : ce qui fait lien
Le dispositif d’une unité psychiatrique mobile offre une accessibilité aux soins au décours d’une hospitalisation à ceux qui, parfois sans demande spécifique de leur part, sont en souffrance psychique. À la lumière de la clinique de l’adolescent, lors d’une crise suicidaire, les auteurs nous amènent à porter un regard sur le fonctionnement de ces équipes, leurs interactions avec l’institution et ses professionnels, en termes de travail de liaison, mais aussi de symbolisation. Ils en profilent ainsi leur utilité.
La psychothérapie psychanalytique intégrative existe-t-elle ?
La démarche intégrative a pour ambition de réunir divers courants théorico-cliniques afin d’optimiser l’efficacité thérapeutique. Dans cet article, l’auteur fait part de son propre questionnement sur sa pratique en tant que psychologue. Il tente l’expérience de la psychothérapie psychanalytique intégrative lors d’une thérapie de groupe et nous présente ici une étude de cas. Maniant divers « outils » issus de courants divers, il se heurte néanmoins à la problématique du transfert.
Crise, régression et regain créateur au cours du vieillissement
L’avancée en âge entraîne dans son sillage les premières affres du vieillissement, telles que la maladie, l’isolement, la perte de proches, et de ce fait peut ébranler le moi. Les témoignages, dont il est fait cas dans cet article, attestent que le recours à la création peut être un support de la résilience. Ainsi, l’acte créateur se déployant dans un double mouvement régrédient/progrédient donnerait naissance à une œuvre aboutie, réhabilitant par là même le pouvoir créatif.
Quand l’environnement vacille, la vulnérabilité psychique apparaît
L’état de crise permanent caractérise les temps actuels. Éveillant bien des craintes, il inspire un désir de retour au paradis perdu, renforcé par un déni de la réalité, facilitant un repli sur soi. Il serait urgent d’accueillir l’altérité par une écoute des autres, d’élaborer un travail collectif de pensée, dans des espaces de parole que des psychologues pourraient promouvoir. Car, selon l’auteur, on ne pense par soi‑même que grâce aux autres. Explications.
La psychanalyse en cris : lieu de résistance au positivisme scientiste
En ces temps de crise systémique affectant l’économie, l’enseignement, la santé, une réflexion s’impose quant au devenir de la psychanalyse appréhendée par un monde devenu hyperrationnel. L’auteure pointe, ici, les nombreux dangers et dérives que constitue cet appel de plus en plus prégnant à ce que la discipline se conforme au modèle hégémonique de la science, un idéal qui laisse peu de place au « discours du réel », à la vérité du sujet.
Descente au cœur de la crise
Il est ici question d’une invitation à se repencher sur l’œuvre de Sophocle, Œdipe à Colone, qui, selon le vœu de l’auteur, pourrait nous éclairer et nous guider pour intégrer l’épreuve de la pandémie, celle de la peste à Athènes comme celle du coronavirus. D’après l’analyse proposée, notre propension à rompre avec nos origines soutient une politique du surmoi, celle du refoulement des crises intérieures, alors qu’il faudrait les subjectiver de manière à les traverser.
