Pour effectuer une recherche précise veuillez utiliser le moteur de recherche détaillé.
Transmettre une identité professionnelle : vers la coconstruction d’une scène pédagogique
Les étudiants en psychologie vont progressivement intégrer et construire des représentations sur la discipline et leur futur métier, les amenant à affiner leur identité professionnelle. Or, la profession repose sur un socle identitaire conjuguant le commun du titre unique et le divers des pratiques. L’analyse proposée par les auteurs nous amène à questionner les enjeux de la transmission de cette identité professionnelle et la place que l’université peut prendre dans ce processus à la fois complexe et dynamique.
Les voies de construction de l’identité professionnelle des psychologues Une enquête nationale 15 ans après
En 2005, Le Journal des psychologues lançait une enquête sur l’évolution des représentations et la construction identitaire du métier de psychologue. Quinze ans après et eu égard aux réformes universitaires, à la diversification des pratiques, aux transformations sociétales, qu’en est-il de l’identité professionnelle du psychologue aujourd’hui, qu’est ce qui a réellement changé ? Les auteurs nous partagent ici leurs réflexions sur cette question cruciale, d’autant que l’action du psychologue se situe souvent à la lisière de bien d’autres professions.
Représentations sociales du psychologue : état des lieux en France et enjeux pour la profession
Dans quelle mesure les représentations sociales du métier de psychologue et de la psychologie en tant que discipline influencent-elles l’identité professionnelle des psychologues ? Quel regard est porté par le grand public, mais aussi par les psychologues eux-mêmes et par les étudiants ? D’après des témoignages recueillis, ces représentations devraient être plus en accord avec la réalité du terrain, la diversité et la complexité de la discipline. Ainsi, l’auteure interroge-t-elle l’impact que cela peut avoir sur la future génération de psychologues tout en préconisant une meilleure communication auprès du tout-venant.
Crises et emprises en chaîne
La notion d’emprise s’est développée dès 1971, Robert Pagès 1 pointant l’emprise des sciences sur la population via les instances du pouvoir, puis la traitant en causalités psychosociales. Le fait d’analyser et de connaître les conduites et les opinions d’autrui a aussi été étudié comme une source d’emprise.
La supervision psychanalytique, le quatrième métier impossible ?
La supervision est un élément fondamental dans la formation du futur analyste, laquelle lui permet de déposer les difficultés inhérentes à l’émergence de l’inconscient dans le cadre de la cure. Sont évoqués ici quelques points cruciaux de ce travail, points qui peuvent être bien différents suivant la formation et l’orientation du… superviseur.
Séjour dans les monts Fuchun
Huang Gongwang, né en 1269, était un peintre chinois de la dynastie Yuan, dynastie mongole fondée par Kubilai Khan, celui dont parle Coleridge dans le poème du même nom. Il se dédie à un âge tardif à son art, après avoir eu un parcours de lettré riche et disparate, où l’on relève son séjour en prison, son approfondissement du taoïsme, son exercice en tant que devin professionnel itinérant. Il passera les dernières années de sa vie dans les monts Fuchun, au sud-ouest de Hangzhou.
Dénoncer l’idéologie, réinvestir le débat scientifique
Les attaques contre la psychanalyse ne sont guère nouvelles en soi.
Entre insertion subjective et normative : le positionnement d’un psychologue analysant
Comment s’orienter dans l’accompagnement des « exclus » en tant que professionnel ? Comment les aider à se réinsérer, sans en faire des individus fabriqués à notre image, nous qui sommes – soi-disant – « insérés » ? Comment le psychologue peut-il articuler l’insertion subjective et normative ? Dans cet article, l’auteur tente de répondre à toutes ces questions, au cours d’une réflexion plus globale sur l’insertion.
Le miroir de l’infantile chez le sujet détenu
S’appuyant sur son expérience clinique auprès des patients détenus, l’auteure avance l’idée que le terrain carcéral accueille des sujets en perpétuelles expériences limites par suite d’événements du passé où la parole a manqué, où l’acte vient à la place du dire. C’est souvent en réponse à une souffrance psychique infantile, provoquée par des figures d’adultes vampiriques, destructrices, que le détenu passe à l’acte, à la manière d’une tentative de survie psychique.
La résistance non violente pour une nouvelle autorité. Rencontre avec Haim Omer
Avec l’objectif d’aider les parents, les enseignants, en prise avec des jeunes aux comportements difficiles, à restaurer une autorité n’incitant pas à l’escalade, le fondateur de la résistance non violente en instruit ici les principes. Cette méthode, se fondant sur une présence forte, une maîtrise de soi, une constance et un réseau de soutien, permet de proposer des solutions concrètes, que nous détaille Haim Omer.