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L’engagement : un fait psychologique et social, total et cohérent
Énoncé sous le prisme des sciences humaines et sociales, l’engagement se révèle d’une grande complexité en raison des diverses dimensions qu’il recouvre. À partir d’une analyse pluridisciplinaire, cet article en commente certains aspects contemporains selon une approche psychosocio-anthropologique, notamment dans le milieu professionnel et de celui de la jeunesse. Il se propose d’ouvrir une réflexion sur la place de l’altérité et de la différence, indispensables à l’épanouissement de tout individu, et comme variables principales de l’engagement.
Les Amants de la nuit, de Nicholas Ray
Le titre original est They Live by Night. Et cela définit une des lignes qui traversent l’œuvre du réalisateur américain. Ses personnages sont couverts par la nuit, se débattent avec elle, mais c’est aussi le lieu de leur rencontre, le lieu où ils se sentent à l’abri. Ils sont en perpétuel déséquilibre, mais leurs rêves sont ceux d’une vie apaisée, loin des conflits.
Trier, comparer, choisir
Trier est une des activités humaines de base et des plus fréquentes, une activité représentative de l’intelligence, dirait Piaget, et peut-être le fondement des mathématiques.
Le dessin de famille chez les enfants mauritaniens
Comment un enfant se représente-t-il sa famille ? Et peut-on observer des différences notoires dans le dessin de l’enfant, en fonction de son origine ethnique, culturelle ? Dans le cadre d’un mémoire de fin d’études, l’auteure s’est intéressée à l’empreinte laissée par l’appartenance culturelle sur les représentations graphiques de l’enfant. En comparant les dessins de famille réalisés par des enfants d’ethnie soninkés, âgés de 6 à 12 ans, vivant en France et en Mauritanie, elle dresse une comparaison afin de voir comment la culture laisse sa trace, en contexte traditionnel ou migratoire.
« Le bug du voyageur » : clinique de l’expatriation
Dans cet article, l’auteur explore l’hypothèse que le « nomadisme » parfois constaté dans la clinique de l’expatriation peut se rapprocher d’une forme d’addiction. On observe en effet plusieurs processus psychiques menant à une difficulté de s’inscrire dans un travail psychothérapeutique lors du retour en France. En s’appuyant sur le cas clinique d’un jeune homme, l’auteur constate comment le nomadisme devient une façon de traiter la séparation.
Les enfants et adolescents intellectuellement précoces, atout ou handicap ?
Les enfants repérés à haut potentiel intellectuel (HPI) se distinguent par une hypersensibilité émotionnelle dans les interactions avec les autres. La faible estime de soi, le sentiment d’être décalé par rapport à leur environnement conduisent la plupart d’entre eux à instaurer une distance relationnelle dans une démarche de défense par la cognition. Le travail exposé ici, qui aborde les différents aspects de la clinique de l’enfant et de l’adolescent HPI, vise à une meilleure appréhension de leurs difficultés sociales et affectives afin de les accompagner dans leur besoin de découvrir le monde.
Clinique de l’attente anxieuse en gériatrie
En s’appuyant sur l’analyse de cas rencontrés dans leurs pratiques de soins, un groupe de recherche pluriprofessionnel a étudié le phénomène d’attente inconfortable ou anxieuse en gériatrie. Ce travail a permis le repérage de l’impact psychologique des vécus d’attente et la mise en lumière de facteurs susceptibles d’aggraver ou de diminuer le vécu pénible lié à l’attente. Dans la dynamique du « prendre soin », les auteurs ouvrent à des propositions de réponses.
C’est le monde que nous avons créé
On pensait pouvoir fuir, oublier, se laisser tenter par les forces de vie dans notre environnement.
Comment penser la vie psychique des équipes ?
Dans cet entretien, Denis Mellier revient sur son dernier ouvrage, La Vie psychique des équipes. Marqué par son expérience dans le monde de la petite enfance, et fortement influencé par René Kaës et son concept de « l’appareil psychique groupal », Denis Mellier y développe la thèse d’une « réalité psychique des équipes ». Il tente ainsi de comprendre le fonctionnement « humain » des institutions, les difficultés qu’on y rencontre avec parfois le développement de relations fusionnelles entre accueillis et accueillants, comme Paul Fustier l’avait déjà noté. Et propose des solutions, comme d’introduire une véritable tiercéisation dans ces relations.
Y a-t-il de la jouissance en formation ?
Encore actuellement, peu de travaux sur les émotions engendrées ou ranimées par les apprentissages et la formation sont menés. Pourtant, le lien entre les domaines cognitif et affectif est maintenant établi, même s’il fut longtemps laissé de côté. Alors que l’expression de plaisir, de la jouissance, est encore taboue, l’auteure insiste pour qu’elle soit mieux accueillie dans les établissements d’enseignement. Là où, comme ailleurs, la loi du désir bat la mesure.