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Un groupe d’enfants et le groupe de parents associé
Associer un groupe « contes » auprès d’enfants présentant des souffrances multiples, dues aux troubles de leur développement psychoaffectif, et un groupe de parole auprès de leurs parents poursuivrait un but commun, celui de créer des espaces d’expériences pour des sujets en difficultés de symbolisation. Les auteurs présentent ici leurs pratiques clinique et institutionnelle de ce double dispositif groupal, comme une solution ou une amorce à un travail psychothérapeutique.
À propos des groupes de psychothérapie psychanalytique d’enfants
Quelle structure mettre en place pour qu’un groupe d’enfants puisse évoluer en un lieu thérapeutique et accéder ainsi à une nouvelle réalité psychique, une « matière psychique groupale » ? Quels processus intersubjectifs et intrapsychiques s’y déploient et quelle fonction y tient l’analyste ? Les réponses que nous livre l’auteur s’enrichissent d’un exemple clinique permettant d’étayer la potentialité psychothérapeutique de ce dispositif.
Prise de conscience
Le mot « conscience » est très controversé. Terme tabou pour les comportementalistes matérialistes qui voulaient s’en passer, il renvoie au champ philosophique, cantonné à la responsabilité morale, avec la bonne ou la mauvaise conscience, la culpabilité ou conscience de la faute.
Le bas-relief égyptien. John McEnroe. L’empire de la perfection
Je suis allé au cinéma avec un souvenir en tête. J’avais lu, il y a une trentaine d’années, un entretien de Gilles Deleuze dans L’Autre journal, la revue dirigée par Michel Butel. Le seul extrait dont je me souviens est celui où le philosophe compare John McEnroe à un bas-relief égyptien. La mémoire est sélective, rieuse, joue parfois comme le rêve et nous offre l’arbre qui nous permet de regarder la forêt. Je crois qu’il faisait allusion au service de McEnroe, pour être plus précis, mais cette partie du souvenir est un peu plus brumeuse.
François Roustang : la thérapie revue au prisme de l’hypnose
D’abord jésuite, puis psychanalyste, François Roustang est ensuite devenu hypnothérapeute et philosophe. Au cours des années 1990, il fait partie de ceux qui théorisent la pratique de l’hypnose. Cet article revient sur ses travaux, qui définissent l’hypnothérapie comme une « éco-thérapie », et leur apport aux autres formes de thérapie.
Le psychologue clinicien face à la question des identifications dans les situations de souffrances familiales
Face à la souffrance familiale, comment le professionnel peut-il faire preuve d’empathie sans pour autant se laisser happer par la douleur ou, pour se protéger, tomber dans l’indifférence ? Deux psychologues, travaillant au sein de l’Aide sociale à l’enfance et dans des établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, s’interrogent ici sur cette question de l’identification et sur l’impact de cette confrontation répétée à la souffrance familiale.
La place du psychologue en service de néphrologie-hémodialyse
Les personnes souffrant d’insuffisance rénale sont soumises à une prise en charge médicale lourde, qu’il s’agisse d’hémodialyse, de dialyse péritonéale ou de greffe. Cet article analyse les conséquences de ces traitements sur la vie psychique des patients, et tente de définir la « bonne » place à adopter pour le psychologue qui accompagne ces malades chroniques.
La maison, représentation du psychisme familial
S’appuyant notamment sur la théorie du Moi-Peau de Didier Anzieu, Patrice Cuynet, à travers son approche psychanalytique de la maison, invite à repenser l’habitat comme une enveloppe psychique du corps familial, un lieu de décharge des angoisses primitives, mais aussi un lieu refuge, garant de repères stables permettant d’investir le monde extérieur. Une conceptualisation qui pourrait offrir quelques clés dans la prise en charge psychothérapeutique des familles ?
La prise de risque dans l’espace routier : l’exemple de la conduite agressive
Parmi les conduites à risque dans l’espace routier, la conduite agressive est souvent pointée du doigt. Mais qu’entend-on précisément par « conduite agressive » ? Quels en sont les comportements représentatifs ? En examiner les différentes composantes permet d’envisager des programmes d’intervention spécifiques, comme le travail sur la gestion des émotions négatives. La présentation du profil de Damien viendra illustrer le propos.
Adapter l’environnement aux besoins des usagers
La mobilité des personnes vulnérables est un enjeu de santé publique. Mieux comprendre les comportements réels de ces usagers, leurs attentes, leurs stratégies, permettrait de modifier et d’adapter leurs environnements ou encore de concevoir des dispositifs de remédiation et de (ré)apprentissage. Des programmes de recherche associant environnements réels et virtuels œuvrent en ce sens. Présentation.