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Rire ensemble
L’œuvre d’Émile Jalley. Considérable et pourtant mal connue
Maurice Villard s’est immergé dans une grande partie de l’œuvre du professeur émérite d’épistémologie et de psychologie clinique, Émile Jalley, une œuvre critique qui aborde de manière approfondie les évolutions contemporaines de la philosophie, de la psychologie, de la psychanalyse et de l’économie, reliant ces différents domaines par l’étude de leurs filiations. Il en fait ici une présentation synthétique, tout en en soulignant la diversité et la cohérence.
Nouveau regard sur le comportement déraisonnable
Comment l’humain se construit-il son système de représentation ? Qu’est-ce qui fait qu’il va agir de façon raisonnable ou déraisonnable ? C’est en examinant comment notre cerveau construit la réalité que la science a pu apporter un éclairage nouveau sur le comportement déraisonnable. S’appuyant sur des travaux sur la perception, la personnalité ou la neuropsychologie, Yves St-Arnaud met en avant une modélisation qui permettrait de mieux comprendre la polarisation sociale actuelle : d’un côté, la recherche de vérité, de l’autre, la montée d’une postvérité.
Polydoxie du travail
Quand le chat est le contexte… Un cothérapeute pas comme les autres
Si la présence d’un chat dans le cabinet d’un psychologue n’est pas banale, celle de Sol, le chat de l’auteure, s’est imposée naturellement et, tel un levier thérapeutique, a pu, dans certaines situations, s’avérer une ressource supplémentaire pour faire penser les ressentis et la réalité des personnes accompagnées. Le langage analogique, métaphorique, a pu s’inviter par la présence de ce tiers, donnant au travail thérapeutique une composante plus chaleureuse et empathique.
Les valeurs du soin comme riposte à la crise écologique
L’attention au vulnérable, le décentrement sur l’autre, les logiques du don, le risque de la rencontre, la tension féconde entre le « faire des soins » et le « prendre soin »… sont des valeurs qui animent l’univers du soin, tout autant que celui de l’écologie. Aussi, au confluent de la psychologie, de la médecine, de l’écologie et de la philosophie, cet article s’attache à montrer combien ces valeurs pourraient constituer de puissants leviers de transformation pour répondre aux enjeux de la crise écologique, mais aussi comment le paradigme du soin constitue un art caché qu’il faut rendre visible afin de soutenir l’improvisation créatrice dont l’humain est aussi capable pour élargir sa responsabilité au vivant.
L’environnement « au service » de la psychologie en temps de crise écologique
Pour répondre aux enjeux que soulève la crise écologique, chacun doit trouver les ressources et la créativité nécessaires pour y faire face. L’auteure propose ici un dispositif singulier à partir d’outils issus de l’art-thérapie et de l’environnement « bâti ». À travers la création de refuges extérieurs (nids, tipis, tentes…), il s’agirait d’accompagner un travail de façonnage du monde par l’imagination afin de le rendre plus sécure et de développer une perception de soi en position active dans son environnement. Illustration.
Les individus s’adaptent-ils davantage au changement climatique lorsque ses effets s’intensifient ?
Face aux effets du changement climatique, une mobilisation collective est essentielle pour une transition environnementale adaptée. Cependant, même si l’environnement est un thème de plus en plus médiatisé et une priorité affichée par les politiques, les efforts individuels ne semblent pas toujours suffisants. L’auteure se penche ici sur les notions de distance psychologique, de stratégies de faire face ou encore d’attachement au territoire pour tenter de comprendre les mécanismes psychologiques en jeu face à cette crise.
Pathologie du lien, vulnérabilité écologique et habitabilité des milieux institutionnels et naturels
L’hypermodernité, sous l’égide du modèle néolibéral, tendrait-elle à abaisser l’habitabilité des milieux, qu’ils soient naturels, sociaux ou institutionnels ? Favoriserait-elle une précarité destructive par l’épuisement des ressources relationnelles et naturelles ? Cet article met en évidence qu’une partie des observables cliniques actuels de la problématique écologique peuvent s’appréhender en termes de résonance entre cette précarité destructive contextuelle et notre précarité néoténique structurelle, ainsi qu’en termes de pathologie du lien entre l’Homme et « ses » environnements. Démonstration.