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Tellement proches…Les mères et les professionnels de la petite enfance
Historiquement, les positionnements maternels et des adultes à qui l’enfant était confié étaient très proches et attendus comme tels. Mais les connaissances médicales et en psychologie de l’enfant sont passées par là et ont conduit ces adultes à cheminer et à déployer de nouvelles pratiques et positionnements professionnels. Qu’en est-il pourtant de la réalité de ce qui se joue au coeur de la relation ? Analyse des processus psychiques communs entre les mères et les professionnels de la petite enfance, et des maux qu’ils peuvent être amenés à partager dans leur lien à l’enfant.
Coéducation parents-professionnels. La parentalité au cœur d’un lieu d’accueil enfants-parents et dans une crèche parentale
Il existe différents espaces où les parents peuvent être soutenus. C’est le cas, notamment, des lieux d’accueil enfants-parents, construits sur le modèle des Maisons vertes de Dolto, ou encore des crèches parentales, où les parents sont acteurs du projet éducatif aux côtés des professionnels. Passer au crible l’histoire et les fondements théoriques et éthiques de ces espaces dédiés aux enfants et à leur famille permet de s’interroger sur ce qui fonde la notion même de coéducation et sur la légitimité du statut de chacun, du cadre et du fonctionnement institutionnel.
Le lieu d’accueil enfants-parents : un espace transitionnel qui aide au devenir mère en contexte migratoire
Rencontrer d’autres parents, échanger autour de la parentalité, du devenir mère… telle est l’une des vocations des lieux d’accueil enfants-parents. Et lorsque ces mères se trouvent en situation migratoire, coupées de leurs repères culturels et familiaux, ces lieux offrent un espace transitionnel de réélaboration psychique qui leur permettra, par la circulation de la parole et l’observation des autres mères, de construire leur identité de mère et d’enrichir leur parentalité de cette double culture. L’exemple d’Annie.
L’expérience du « playgroup » anglais et sa fonction tierce dans le lien mère-enfant
Le playgroup est d’abord un groupe communautaire à visée ludique pour l’enfant et social pour le parent qui l’accompagne, souvent la mère. S’il n’a donc pas de visée thérapeutique, pour autant, à travers ce qui se joue dans le partage entre mères, le groupe assure une fonction contenante et permet une amélioration de la qualité du lien mère-enfant tout en favorisant l’autonomie de l’enfant. Présentation de ce dispositif d’outre-manche.
Le scénodrame, un outil thérapeutique de groupe
Comme cela peut s’observer avec le psychodrame, le recours à la mise en scène offre au travail groupal de nombreux leviers thérapeutiques. En témoigne le scénodrame qui, par le biais d’un dispositif impliquant trois thérapeutes et des pièces de construction à manipuler, permet l’accueil de jeunes enfants.
Pamphlet contre le tout-biologique. Médecine et justice auscultées à l’aune de la psychologie
Dans un rapport, encore inédit, qu’il a intitulé Les Praticiens de la mort lente, Serge G. Raymond décrypte l’épuisement des professionnels qui soignent la psyché face à la toute-puissance de la logique biomédicale, à laquelle le monde de la justice accorde davantage de crédit. De quoi questionner le cadre d’exercice, et donc le statut, dans lequel les psychologues évoluent.
« Il court, il court le furet... » ou la ronde du désir
La Ronde, pièce d’Arthur Schnitzler qui fit scandale lors de sa parution en 1900, la même année que L’Interprétation des rêves, et où Éros mène la danse, est le point de départ d’une réflexion sur le désir. Thème dont Lacan, à diverses reprises, illustre le caractère métonymique avec ce jeu du furet fort prisé à la cour de Louis xiv. Une histoire de cercles où l’on voit s’enlacer ronds de jambes et, ainsi, se dessiner des noeuds borroméens qui marquent le recouvrement de différents manques.
L’Arcadie revisitée. Pierre Bonnard au Musée d’Orsay 1
Je ne sais pas si je vous ai déjà cité la phrase de Harry Guntrip, le psychanalyste anglais que Jean-Bertrand Pontalis aimait évoquer : « Le moment où les concepts sont les plus utiles est celui où ils sont en train d’être formés. »
Sans paroles ni rites, le corps finit par encombrer…
Si un espace de parole n’est pas offert pour que les mots fassent leur office, pour que le réconfort et le chagrin s’y installent, que les rites s’y déploient, alors le « refoulé », la « mauvaise intégration » du mort et autres « ratés des funérailles » apparaissent. Si le corps‑mort trouvait auparavant sa place dans la mémoire des survivants, désormais, faute d’aménagement par la parole partagée, faute de gestion dans la psychologie des profondeurs, il devient gênant et même en trop. D’où un corps de plus en plus « arrangé », « escamoté »…
Le titre de psychologue a 30 ans. Quel avenir pour la profession ?
Le titre a 30 ans. Même si la profession est plus âgée et s’est simplement tardivement officialisée en juillet 1985 lors de la légalisation du titre, l’anniversaire est d’importance.