Pour effectuer une recherche précise veuillez utiliser le moteur de recherche détaillé.
La quête identitaire à travers l’art-thérapie
Lorsque l’entre-deux cultures fait barrage à l’expression des ressentis par des mots qui se dérobent, passer par l’exploration artistique peut permettre de trouver une voie d’accès à la communication hors la langue. Ainsi, un atelier peinture et dessin, en parallèle d’un travail en psychothérapie verbale, peut être l’occasion d’aborder des problèmes d’ordre identitaire et permettre de relier deux univers internalisés, jugés jusqu’alors antagonistes.
Un médiateur nommé cheval
Auguste est un jeune adulte souffrant d’autisme. Sa rencontre avec Simatra, la jument d’un institut d’activités équestres à objectifs thérapeutiques, nous permet de mesurer ce qui se joue dans ce travail thérapeutique si spécifique, et notamment en quoi la présence de l’animal peut faciliter l’accès à des éléments régressifs pour le thérapeute et lui permettre ainsi d’entrer plus facilement en relation avec son patient.
Une photo pour le dire : Le groupe d’expression et les soignants
En maison d’accueil spécialisée pour adultes déficients intellectuels profonds ou atteints de handicaps associés, les soignants sont confrontés à un quotidien souvent éprouvant. Proposer un lieu où ils pourront, entre pairs, exprimer et échanger sur leurs difficultés permettra de pallier l’épuisement psychique qui les guette. C’est ici à travers la photographie que les représentations et les expériences de chacun vont pouvoir être mises en commun.
De l’objet au groupe : les médiations thérapeutiques
La médiation thérapeutique est souvent associée aux objets supports de médiation qui prendront fonction d’espace transitionnel et favoriseront la créativité. Lorsqu’elle prend pour cadre le groupe, le processus de médiation bénéficiera du travail de chacun et des interactions qui en découleront. La dimension thérapeutique s’inscrira alors dans l’évolution du groupe lui-même, l’institution constituant la première enveloppe contenante. Bernard Chouvier, spécialiste des médiations groupales, éclaire cette clinique.
Familles et générations. Éléments de réflexion critique
Quel discours la psychosociologie peut-elle tenir aujourd’hui sur la famille, les rapports de générations, les modalités de la vie de couple ? Claude Tapia propose ici une typologie, élargie à des formes nouvelles de construction familiale et aussi des considérations sur des facteurs sociaux ou culturels de nature à renouveler l’approche des rapports de générations.
Adoption et émergence des liens de filiation
Le sentiment de parentalité et la construction de la famille se fondent sur l’histoire antérieure bousculée tant de l’enfant adopté que des parents adoptants. Renoncements réels ou fantasmatiques, pertes, fractures, séparations, abandon… singularisent la naissance d’une inscription dans un imaginaire familial.
Adolescence, violence et « crise »
Les paradigmes de la crise d’adolescence sont ébranlés et posent question. À quoi attribuer l’inquiétante violence de certains jeunes, leur manque de repère, d’identification, de désir ? Un socle social, économique, environnemental se serait-il substitué au complexe œdipien pour organiser la rupture nécessaire à la maturation psychique ?
Le passé, y revenir pour en sortir
L’été est-il le temps des réminiscences ? Cet espace temporel singulier est souvent investi comme un temps où l’on recherche les conditions qui font remonter les sensations passées. Ce flot de sensations disparates provoque une douce apesanteur qui met en suspens le roc des préoccupations habituelles.
Remédier à la stratégie de démolition des experts d’Outreau
Alors que le procès de Daniel Legrand fils, acquitté dans le procès d’Outreau, se tiendra à partir du 15 mai 2015, près de dix ans après le verdict en appel de cette affaire, la question d’un « après-Outreau », qui ne sera plus jamais comme « avant » pour les psychologues experts inscrits sur les listes, mérite quelques précautions*.
Le veilleur de La Borde
C’est dans la soirée du jeudi 15 mai 2014 que Jean Oury, psychiatre, psychanalyste, directeur de la clinique de La Borde, est mort parmi les siens, à l’âge de quatre-vingt-dix ans, d’un cancer du pancréas. Le samedi précédent, présent comme chaque jour dans son bureau, il recevait des moniteurs, afin de discuter avec eux des problèmes rencontrés au sein de la clinique : analyse institutionnelle permanente de ce qui pouvait contribuer à améliorer l’ambiance de l’établissement.