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Les troubles sexuels au sein du couple
Quand des troubles sexuels apparaissent au sein du couple, cela signifie qu’un conflit intime se produit dans la dynamique conjugale. Aussi, il est essentiel de comprendre ce qui relève de la sexualité normale ou pathologique, des troubles primaires ou secondaires de la sexualité et dans quelle structure mentale le trouble s’inscrit. Ces facteurs étiologiques sont indispensables à décrypter, afin d’accompagner au mieux ces couples en difficulté.
Relations sexuelles intimes et dysfonctionnement : le rôle de l’espace tiers et du «couple state of mind»
Une relation sexuelle peut être vécue de manière agréable par les deux partenaires ou, à l’opposé, un banal échec sexuel peut s’aggraver et devenir un dysfonctionnement identifiable. C’est par le prisme du « couple state of mind », cette capacité de s’identifier psychiquement tant aux besoins du partenaire qu’à ceux du couple, que l’auteur aborde cette question du dysfonctionnement sexuel physique. Celui-ci serait alors lié à l’absence d’un espace tiers intériorisé pour l’un ou les deux partenaires.
La question de la conjugalité dans les couples homosexuels
Se laisser surprendre par ce qui arrive dans la consultation, et qui est parfois éloigné des théories classiques auxquelles nous nous référons ; prendre conscience des préjugés avec lesquels nous abordons parfois le matériel clinique de nos patients, voilà à quoi nous invite Janine Puget. L’occasion, à travers l’exemple de la question de la conjugalité dans les couples homosexuels, d’ouvrir une réflexion sur les nouvelles manières de penser la constitution familiale, l’identité sexuelle et génitale, bref, le lien de couple dans sa globalité.
Le lien de couple, pris entre l’attachement et le désir
Si le lien d’alliance est le fondement de la famille dans notre civilisation occidentale, c’est de l’articulation entre l’attachement et le désir que dépend le bon fonctionnement du couple. L’auteur nous en fait la démonstration en se référant aux modalités de choix d’objet articulé à la théorie de l’attachement de John Bowlby et au choix d’objet transgénérationnel.
Le couple conjugal aujourd’hui. Entre la pensée clinique et la recherche empirique
Quelles sont les théories psychanalytiques sur le couple qui peuvent être vérifiées sur le terrain ? Quelles dimensions principales sous-tendent la relation conjugale, de sa formation à sa persistance au fil des années ? Tel a été le fil rouge de cette recherche empirique menée pendant plusieurs années par un groupe de psychanalystes romains sous la houlette d’Anna Maria Nicolò, dont quelques résultats et observations significatifs sont ici présentés et illustrés à travers un cas clinique.
La dynamique de la sexualité dans le couple
La sexualité du couple est un lien de plaisir, d’attachement et d’union, marqué par l’histoire de l’individu, ses influences biologiques, sociales et psychologiques. Aussi, chaque personne apporte à la relation son expérience intériorisée avec ses figures primaires d’attachement. La confiance de base mutuelle, le sentiment de sécurité, permettraient ainsi et inconsciemment le choix du partenaire.
Les masters en psychologie dans un contexte renouvelé : continuité ou changement ?
L’Association des enseignants-chercheurs en psychologie des universités (AEPU) vient de publier la 10e édition de son Panorama national des masters 2. Un document qui, au-delà de la mise à disposition d’un travail considérable de recueil et de mise à jour des données, invite à une réflexion sur le cadre de la formation et les dispositions réglementaires qui la structurent. Pour cette édition 2018, c’est ici une mise en exergue des choix relatifs à la durée et la répartition des stages, du nombre de titres de psychologues délivrés ou encore de la nomenclature des masters et de ses effets qui nous est présentée.
Interdire et taxer, quand trop de règles tuent la loi
Dans les années 1960, avant le tournant du cognitivisme, le modèle en vogue était celui du conditionnement des comportements. Il avait l’avantage de la simplicité, tant recherchée par les scientifiques, et de l’efficacité apparente. On émettait un stimulus et, hop, on obtenait une réponse, en général prévue à l’avance.
The Lost City of Z : chercher, trouver, se perdre
Chercher. On pense spontanément à la pulsion épistémophilique, cette voie libidinale pour chercher ailleurs et ainsi mieux trouver, retrouver et se trouver. Est-ce pour autant la seule origine de ce mouvement de fouille ? Considérons une archéologie ; lorsque le bébé naît, il cherche déjà, tout à son déséquilibre corporel. Il bat des mains, qui ne sont pas encore vécues comme une continuité de son corps, pour tenter de trouver son point d’ancrage corporel, sur le dos, comme pour ne pas tomber d’un côté ou de l’autre. Un peu plus tard, il cherche le contact peau à peau, œil à œil, soit un corps-à-corps dans sa vie de veille sous-tendue par cette recherche de centrage et de constance.
« Be water my friend » Sur La Forme de l’eau, de Guillermo del Toro
En 1971, dans une interview qu’il donnait à Pierre Berton sur les arts martiaux et sa philosophie de vie, Bruce Lee disait qu’il fallait vider son esprit, être informe, comme l’eau. Si l’on verse de l’eau dans un verre, elle devient le verre ; si l’on verse de l’eau dans une bouteille, elle devient la bouteille… Et il concluait en lançant un : « Be water my friend », « Sois de l’eau, mon ami… » Je sors de voir La Forme de l’eau (The Shape of Water) de Guillermo del Toro (j’avais écrit « je sors du film », en fait, c’était plus juste…) et je me dis que del Toro joue avec la citation de Bruce Lee, la forme de l’eau étant ici la forme de l’amour, et l’eau venant modeler une rencontre que l’on aurait pu penser improbable et qui apparaît pourtant sous le sceau de l’évidence.