Dossier : journal des psychologues n°348
Auteur(s) : Hetté Jérôme, Duputel Alexandra
Présentation
La clinique en milieu carcéral amène à rencontrer des patients ayant commis des actes de violence grave, dont des homicides ou violences sexuelles. Ils ont beaucoup de mal à se reconnaître dans leurs actes, commis parfois dans des états psychiques particuliers, quasi dissociatifs, sans que la psychose, pourtant, ne soit retenue. Le recours au clivage du Moi comme modèle de compréhension permet de mieux rendre compte des configurations psychiques à l’œuvre, et renvoie à un défaut de subjectivation de l’acte.