Dossier : journal des psychologues n°401
Présentation
La radicalisation peut se définir comme la convergence d’une idéologie sectaire et d’un comportement violent chez des individus qui ne présentent pas de profil psychopathologique type et qui, bien souvent, ne sont pas conscients des mécanismes d’emprise mentale par lesquels ils ont été embrigadés. C’est pourquoi l’auteur propose que toute prise en charge clinique repose sur un contre-discours neutralisant l’idéologie, une contre-attitude désamorçant la violence et un contre-embrigadement déconstruisant les mécanismes de recrutement. Illustration de cette stratégie en milieu carcéral.