Dossier : journal des psychologues n°288
Auteur(s) : Biancki Sarah
Présentation
L’étude du cinéma horrifique offre une illustration du fait criminel et des représentations qui y sont associées. Ainsi, l’analyse comparative des deux volets du film Freddy, les griffes de la nuit, que trente ans séparent, établit un parallèle entre l’évolution de la figure du monstre au cinéma et celle des représentations collectives du pédophile, aujourd’hui considéré comme monstre social par excellence.
De cette analyse se dégage un fait capital : le masque tombe et le crime est présenté avec un réalisme croissant. Le pédophile se cacherait, dans l’imaginaire collectif, sous les traits du semblable et d’un danger omniprésent.
Dans ce contexte, répondre à la crainte collective par une politique de « sûreté » est-il approprié ?