Dossier : journal des psychologues n°285
Auteur(s) : Kridis Noureddine
Présentation
Noureddine Kridis est tunisien, professeur de psychologie à l’université de Tunis et porte un double regard en tant que psychologue du travail et spécialiste de la thérapie systémique. Collaborateur au Journal des psychologues depuis plus d’une quinzaine d’années en qualité de correspondant international, il nous offre une analyse à chaud du mouvement tunisien qui a porté cette incroyable révolution, qui non seulement marquera la Tunisie, mais a donné cette énergie nécessaire aux Égyptiens de se soulever à leur tour. De l’intérieur, quinze jours après la chute du régime de Ben Ali, il explore les raisons de ce grondement, la montée en puissance de la voix du peuple et ce qu’il aura à accomplir pour transformer cette révolte en une véritable démocratie.
« Sympathique personnage. Il y en a d’autres, siégeant en Albanie, à Cuba, dans tant de terres d’Afrique.
Les dictatures, cela résiste longtemps, mais pas éternellement. Les Amériques en sont débarrassées à l’exception du patron colombien de la drogue, Pablo Escobar, toujours en fuite, toujours cerné. L’Europe entière respire, politiquement
(économiquement, on verra). L’Urss s’ébroue, avec lenteur. Le monde arabe finira bien par subir les vents du siècle. »
(Bruno Frappat, « Rien de rien », Le Monde, 15-16 juillet 1990, p. 31.)