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Le troisième monde : adolescence et virtuel
S’il semble aujourd’hui incontestable que les adolescents baignent dans l’univers du numérique et du virtuel, il apparaît aussi que de nouvelles manières d’être en relation avec les autres et « d’habiter le monde » ont vu le jour. Décrypter ce qu’est la réalité virtuelle et en quoi elle exerce un pouvoir d’attraction sur les jeunes permettra de mieux comprendre ces nouvelles technologies qui peuvent s’avérer de précieux objets de médiation dans notre approche thérapeutique.
L’usage d’Internet au regard de l’attachement
L’évolution de la société nous conduit à repenser notre rapport à l’autre. Pour preuve, nombre de nos échanges se déroulent désormais par l’intermédiaire d’objets connectés. Les interactions que nous avons avec autrui étant fortement influencées par nos expériences relationnelles précoces, et notamment nos relations d’attachement, qu’en est‑il de ces nouveaux modes de relation à l’autre ? Certains peuvent-ils y trouver ce qui leur fait défaut dans les interactions « traditionnelles » ?
Les pratiques des jeunes sous la pression des industries du numérique
Les systèmes de communication et d’accès au savoir ont considérablement évolué ces dernières décennies, et les industries du numérique ont développé nombre de stratégies, supports et plates‑formes médiatiques pour capter un public de plus en plus jeune et vulnérable, profil idéal du futur consommateur. Sans vouloir être moraliseur ou diaboliser ces nouvelles pratiques, être conscient des stratégies déployées, savoir les analyser et rester vigilant permettront d’accompagner au mieux les jeunes dans l’ère du numérique.
Structurer les activités et‑ou les psychologues ?
Les différentes expérimentations menées en faveur d’une structuration de la profession démontrent des avancées sociales. Mais, en plus, elles permettent de questionner les fondamentaux du métier et, de fait, de replacer le soin psychique au cœur de l’exercice du psychologue, quel que soit son milieu d’intervention.
De l’instance consultative au regroupement actif. L’expérience du Collège de psychologie du CH de Rouffach
Le Collège de psychologie du centre hospitalier de Rouffach, créé il y a dix ans, a ouvert la marche d’une structuration de la profession dans les établissements de soin. Au fil de son histoire, cette instance s’est dotée de nouvelles missions. Bilan en compagnie d’acteurs clefs qui ont contribué à sa mise en œuvre.
Logiques fermées, logiques ouvertes
L’un des cas de figure classiques en mathématiques est l’assertion : si A, alors non B. Si on a A, alors on ne peut avoir B, donc on n’a pas B, et on n’a pas autre chose non plus : A = A. L’inversion, étudiée notamment par Jean Piaget, convient aussi : si B, alors non A. C’est exclusif. Cette logique implacable, qui paraît simple et univoque, se traduit en fait de multiples façons et s’applique à de nombreux raisonnements dans la vie sociale.
À l’écoute des médecins : les groupes Balint
Écouter les médecins pour leur apprendre à écouter les patients… telle a été l’une des préoccupations de Michael Balint qui, dès les années 1930, invectivait les médecins qui s’étaient laissé séduire par « l’esprit de laboratoire » à reprendre pied. C’est cette philosophie qui continue d’exister aujourd’hui au sein des groupes Balint : soutenir la subjectivité des professionnels, essayer de prendre en compte la complexité de la relation avec leur patient, les affects qu’ils ne parviennent pas à contrôler plutôt que de les évacuer…
Master ou doctorat ? Pour une qualification professionnelle des psychologues
L’évolution de la formation des psychologues suscite régulièrement des débats au sein de la profession, repris dans les colonnes du Journal des psychologues. Le 8 septembre, le SNP organise une journée de réflexion sur le sujet (1). La question est en effet complexe et ne peut se limiter à l’argument du réhaussement du niveau de qualification.
Chronique d’une hospitalisation. Une saison dans la tourmente
Beaucoup de nos lecteurs connaissent Claude Tapia, membre du comité de rédaction du Journal. Il nous convie dans cet écrit au cœur des observations et réflexions qu’il a nourries lors de son hospitalisation au printemps 2013. Très peu familier du milieu hospitalier, il témoigne ici de son ressenti et des préoccupations qui l’ont envahi en tant que patient, mais aussi des transformations psychiques que les soins médicaux et sa rencontre avec la « coque hospitalière et son contenu humain » ont entraînées.
Mucoviscidose et subjectivité. À la rencontre des patients
La médecine répugne bien souvent à prendre en compte le « drame subjectif » du malade. Pourtant, permettre au patient d’exprimer et d’associer librement sur ce qui lui arrive est une étape importante dans son parcours médical. Le cas particulier du combat contre la mucoviscidose, où la question de la mort est omniprésente, la perception qu’en ont les malades et les médecins, laissent percevoir combien la peur de l’échec et les fantasmes d’immortalité s’entrechoquent dans les discours. Au-delà d’une éventuelle victoire contre la maladie, quel goût aurait celle-ci si l’envie de vivre n’avait pas été soutenue… ?