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La médiation institutionnelle. Le cas de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur
La médiation dans le système éducatif, sans constituer une innovation récente, tend à se développer, notamment dans les universités qui font surtout appel au bénévolat de leurs agents retraités. Sans pouvoir d’aucune sorte ni obligation de résultat, ces agents participeraient, sans le vouloir, à l’instauration chez les usagers de l’Université d’une mentalité de consommateurs.
Médiation identitaire par l’action et projet professionnel, une opérationnalisation du système capacitaire
Il est ici question de la fonction de médiation assumée par les conseillers d’orientation professionnelle auprès de jeunes engagés dans une démarche de construction d’un projet professionnel et dans la définition d’un objectif de développement personnel.
Les auteurs proposent un modèle de références pour cette intervention fondée sur le principe de l’autonomisation et de la responsabilisation des sujets.
La médiation d’entreprise : une pratique d’avenir sans présent
Si la médiation au sein des entreprises existe, le recours à cette pratique en cas de conflits reste marginal. La méfiance des managers opérationnels, attachés pour la plupart à protéger leur autorité, en est l’une des explications. Néanmoins, l’évolution des rapports humains au travail et les nouveaux enjeux sociaux voire sociétaux devraient renforcer la légitimité de la médiation et lui donner un espace réel d’exercice.
La fonction médiatrice des élus locaux : une réflexion psychosociale
René Mokounkolo examine le rôle médiateur des élus locaux dans la politique de la ville, en mettant en relief l’effet des actions de médiation dans la constitution d’une nouvelle culture délibérative contribuant au développement de la démocratie participative sur le plan local et favorisant l’intégration sociale.
À la recherche de l’impartialité ou l’expertise sous influence
Suivons une démarche méthodique : rassemblons un ensemble de faits ou d’événements récents épars, puis recherchons ce qui leur est commun, ce qui rapproche les différents faits constatés, et essayons de dessiner un fonctionnement social d’ensemble en train de se constituer et de s’étendre.
Place du travail
Le 1er mai, fête du travail ! Et elle tombe aussi un dimanche en 2011. Funeste année qui nous prive de plusieurs jours de congé ! Mais qui se souvient de la fusillade de Fourmies en 1891, par suite de la manifestation revendiquant une journée de huit heures, pour arriver à 48 heures par semaine ? Ce qui n’a été obtenu en France qu’en 1919… Depuis, le travail a beaucoup changé, mais il reste au cœur de nos préoccupations. Il y a toujours une Place du Travail à Roubaix, mais le travail a-t-il encore sa place ?
Les EHPAD, lieux de vie, lieux de mort
L’institution gériatrique ou l’établissement pour personnes âgées dépendantes sera, pour un grand nombre, leur dernière demeure. Il est de fait indispensable de se confronter à cette inéluctabilité et d’évoquer la fin de vie avec le résident et sa famille. Il sera, bien sûr, question de ses dernières volontés, mais surtout, par là même, de reconnaître son individualité, de l’accompagner dans l’acceptation de sa propre finitude, mais aussi de celle des autres, à laquelle il sera, plus encore qu’avant, confronté.
« À quatre-vingts ans, je ne suis pas vieille. Je suis bien. J’ai gagné en sérénité. Je crois que j’ai atteint la sagesse.
Je suis là pour la vie. J’ai payé mes obsèques. Je veux une messe. Monsieur le curé vient me voir deux fois par semaine.
J’adore les fleurs. Quand je partirai, je ne veux pas de pleurs, mais des fleurs. »
(Herrenschmidt, 2003)
À la recherche de la maison perdue…
La maison est le lieu de vie dans lequel s’inscrivent les racines de chacun. Mais qu’y a-t-il à entendre lorsque la personne âgée démente dit : « Je veux rentrer à la maison ? » Que représente alors la maison ? Au-delà du simple lieu d’habitation, cette demande peut renvoyer à l’impossibilité de la personne âgée de se construire un chez soi au sein de l’institution, à son sentiment d’errance identitaire, ou encore à son angoisse de la mort… Le rôle des soignants est, dans ce cas, d’écouter et de questionner le dément sur son désir de rentrer, et de l’aider à dépasser ces affects douloureux.
« La maison, plus encore que le paysage, est un état d’âme. »
Gaston Bachelard
L’évaluation neuropsychologique en danger dans les consultations mémoire
Le vieillissement de la population a pour conséquence une augmentation sensible de la prévalence des pathologies neurodégénératives associées (Ferri et al., 2005). Parallèlement, les demandes d’évaluation neuropsychologique chez les personnes âgées connaissent une croissance exponentielle. La contribution des psychologues cliniciens spécialisés en neuropsychologie à ces évaluations est primordiale. Dans nombre de cas, l’apport diagnostique et thérapeutique de l’intervention neuropsychologique est décisif, notamment en début de maladie. Encore faut-il que les psychologues puissent réaliser, dans de bonnes conditions, les bilans neuropsychologiques nécessaires au diagnostic et un accompagnement thérapeutique de qualité (recommandations professionnelles de la Haute Autorité de santé, mars 2008). Or, aujourd’hui, dans beaucoup de consultations mémoire, une pression quantitative constante s’exerce sur le psychologue en poste afin qu’il réalise des « bilans courts ». La qualité même de son travail et donc sa portée auprès de la personne accueillie et de sa famille tout au long de la maladie sont ainsi mises en danger.
Psychologues de l’Éducation nationale : quel avenir ?
Le 2 avril, 150 psychologues de l’Éducation nationale se réunissaient pour débattre du risque inquiétant de disparition de notre profession et de ses missions dans les établissements scolaires.