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Impasses développementales et gestalt-thérapie
Les pathologies du lien et les troubles de la personnalité rencontrés chez certains patients en consultation résulteraient d’une défaillance des processus relationnels primaires et d’un échec dans la résolution des dilemmes de contact précoces. Les auteurs proposent un travail de centration sur ce qui se produit au sein de la relation thérapeutique, afin d’identifier les enjeux développementaux inachevés (attachement, estime de soi, sexualité) et d’éclairer ainsi le sens de leurs traumas. Des exemples cliniques viennent illustrer ce processus d’attention mutuelle et de coconstruction entre psychothérapeute et patient.
Psychotraumatisme et gestalt-thérapie : une approche relationnelle
L’expérience d’une situation perçue comme menaçant la vie du sujet peut altérer son sens de soi et son expérience corporelle. Aussi l’auteur souligne-t‑elle, en se fondant sur le concept de fenêtre de tolérance et ses implications dans la thérapie du trauma, l’importance d’intervenir au niveau somatique pour accroître la zone de contrôle interne et de sécurité au sein de l’expérience du patient. Elle préconise également une approche phénoménologique afin de décrire et d’appréhender concrètement cette expérience. Un dialogue thérapeutique vient illustrer le propos.
Une thérapie gestaltiste du trauma De l’usage de la technique de la chaise vide
Si les expériences traumatiques peuvent affecter le self par le moyen d’un dialogue intrapyschique à la fois dysfonctionnel et soutenant, préserver les dialogues internes est donc indispensable à la résolution des ruptures de contact générées par le trauma. Pour accompagner le patient à restaurer une stabilité des processus de self et un sentiment de continuité de ses compétences relationnelles, l’auteur propose un modèle – la thérapie d’exposition dialogale – qu’il présente et illustre à travers des vignettes cliniques.
La recherche en gestalt-thérapie
Structurée au niveau international depuis de nombreuses années, c’est véritablement depuis les années 2000 que la gestalt-thérapie s’est investie dans la recherche. C’est à travers la présentation d’une étude comparative sur le trauma, d’un projet international portant sur des cas singuliers pour étudier les processus de changement et l’efficacité des traitements thérapeutiques ou encore d’un outil de mesure de la dépression chez l’enfant que les auteurs témoignent des apports et de l’intérêt de la perspective gestaltiste pour la recherche en psychothérapie.
La gestalt-thérapie aujourd’hui : un survol
Sous l’impulsion de Frederick S. Perls, Paul Goodman et Ralph Hefferline, c’est en 1951 que les contours de la gestalt-thérapie commencent à se dessiner, présentant un tournant dans la théorie et la pratique de la psychothérapie. Ouvrant à un paradigme novateur – le contact –, elle implique un changement de méthode thérapeutique, basée alors sur la description du perçu et du ressenti de et dans l’expérience, ainsi qu’une transformation du rapport du thérapeute à son patient. Les auteurs proposent ici un survol des fondamentaux théoriques qui la caractérisent.
Comment fabriquons-nous les rêves ?
Bien avant la théorie freudienne de l’interprétation des rêves, les humains ont cherché à comprendre ce que racontaient leurs songes. Le sociologue Bernard Lahire est allé explorer en amont de ce mystère : il s’est interrogé sur la manière dont les rêves sont fabriqués, dans ce tissage singulier entre vie sociale, vie psychique et personnalité. C’est sur cette réflexion, exposée dans son dernier livre, L’Interprétation sociologique des rêves, que nous l’avons interrogé.
Irvin Yalom : « devenir soi-même », une vie entre roman, philosophie et psychothérapie
Écrivain américain internationalement reconnu, Irvin Yalom est aussi professeur de psychiatrie émérite et psychothérapeute.
Il a créé, en mêlant psychiatrie et philosophie, un genre littéraire singulier. Il s’est fait connaître en 1989 en publiant Love’s executioner (Le Bourreau de l’amour), dans lequel il racontait des cas cliniques comme des histoires à part entière.
Alors que son autobiographie, Becoming Myself *, est parue à l’automne dernier aux États-Unis,
nous avons eu le privilège de le rencontrer chez lui, à Palo Alto.
L’appel au djihad : ce qu’un psychanalyste en entend chez des adolescents et de jeunes adultes
Pour quelles raisons des centaines de jeunes Français ont-ils été attirés par le djihad ces dernières années ? Sur quel terrain sociopsychologique cette idéologie mortifère a-t‑elle pu prospérer ? Le psychanalyste Olivier Douville a reçu dans son cabinet plusieurs jeunes, garçons et filles, tentés par un départ en Syrie pour y rejoindre une organisation djihadiste. Il évoque ici leurs échanges, et les réfléxions qu’ils lui ont inspirées.
Modèles de l’opinion
Selon le dictionnaire (Larousse), une opinion correspond à un jugement ou à un avis émis sur un sujet par un individu, et l’opinion publique à la manière de penser la plus répandue dans une société, celle de la majorité du corps social. Au pluriel, « avoir des opinions » renvoie aux croyances ou aux convictions.
Adolescence et discours de résilience
C’est en permettant de nommer les émotions, d’apprendre à se connaître, de narrer son histoire, d’être la source du changement qui aboutit à un néodéveloppement, que le discours devient un véritable tuteur de résilience. Aussi l’analyse clinique de Marie à partir de son récit de vie a-t-elle permis de mettre en évidence et d’évaluer les compétences que la jeune fille a mises en œuvre pour aller de l’avant après avoir subi un traumatisme et ouvrir un processus de résilience.