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Art gothique et ambiance. Au plus près de l’informe
Parfois, c’est parce qu’il fait chaud, ou par attrait de la curiosité, ou parce que le parvis fait office d’accueil visuel, d’invitation à entrer dans la danse. Alors on entre, et une gangue d’intériorité s’impose. Une am-biance. Dans n’importe quelle église, abbaye, cathédrale, nous sommes dans le sein des seins, rien que ça. Quelles que soient nos réticences, formulées ou non, l’histoire nous chuchote à l’oreille, nous n’entendons qu’elle.
Le génogramme : et si on le remettait à l’endroit…
Le génogramme, apparu dans les années soixante, permet une visualisation de la structure familiale d’un patient telle qu’il a pu l’élaborer dans la rencontre clinique. Et c’est son caractère subjectif et n’ayant pour critère de vérité que la sienne propre qui en fera un support privilégié sur lequel le psychologue pourra s’appuyer tout au long du travail thérapeutique. Description d’un outil dans une perspective systémique.
Aide psychologique aux victimes du séisme en Haïti
Dans notre numéro de juin, le capitaine de corvette, Thierry Cruz, explicitait son intervention à Haïti peu après le tremblement de terre. D’autres psychologues français ont également souhaité témoigner de leur expérience, tel Benoît de Prémorel qui accompagnait Pompiers sans frontières. Si le premier relatait une action de soutien des professionnels de première ligne, ce second témoignage relate plutôt une action directe auprès des populations, dont la souffrance psychique nécessitait d’être entendue.
Ingénieurs de l’âme ou techniciens du comportement ?
Depuis toujours partagés entre une visée scientifique objectivante et la prise en compte problématique du sujet, les psychologues voient leur formation de plus en plus infléchie dans un sens techniciste, sous l’effet d’une idéologie pragmatique qui fait le lit de leur paramédicalisation.
Quelle place pour l’absence ? Le délire du sujet âgé en question
Le surgissement d’un délire dans le discours d’une personne âgée doit-il toujours être entendu comme lengne annonciateur d’une psychose tardive ? Symptôme motivant une consultation d’évaluation psychologique, le psychologue doit-il pour autant céder à cette facilité et risquer de ne pas rencontrer la personne dans sa réalité ? Identifier l’élément déclencheur peut parfois lever ce voile et permettre à la souffrance réactivée de prendre sens pour un meilleur accompagnement.
La formation à partir de la pratique : une expérience pour penser la formation en psychologie
Réfléchir sur la formation en psychologie, c’est aussi se pencher sur ses attendus tout autant que sur la façon dont les enseignants-chercheurs et les psychologues ont à questionner leurs modèles, leurs pratiques de transmission et les positions qu’ils assument pour ce faire. Au fond, que faisons-nous quand nous formons un psychologue ? L’hypothèse serait, qu’au-delà de la transmission d’un savoir, d’un savoir-faire ou encore d’un savoir-être, nous accompagnons un remaniement identitaire profond.
L’examen psychologique et l’utilisation des mesures en psychologie de l’enfant
La conférence de consensus sur l’examen psychologique et l’utilisation des mesures en psychologie de l’enfant s’est tenue les 25 et 26 juin derniers, à Paris. Dans l’attente de la publication de la synthèse officielle par les membres du jury, voici les premières impressions et réflexions d’une praticienne qui a assisté aux débats.
Titre de psychothérapeute : une entente entendue ?
Se dessinent déjà les premières conséquences de l’artificielle proclamation des médecins comme psychothérapeutes potentiels : des ouvrages qui paraissent, signés par des médecins, et dont l’objet est la psychothérapie.
Rentrée scolaire : inquiétudes croisées
C’est l’école et la disparition progressive de la prise en compte de la dimension psychologique, déjà évoquée en juillet-août dans nos colonnes (1) qui inquiètent fortement les professionnels.
Le travail dans tous ses états
Tel était le thème du XVIe Congrès international de psychologie du travail de l’Association internationale de psychologie du travail de langue française (AIPTLF) qui a eu lieu à Lille, du 6 au 9 juillet 2010. Le titre, à double sens, évoque à la fois l’idée de traiter le travail dans ses différentes dimensions, souvent contradictoires, tantôt souhaitées, tantôt rejetées, et celle de signifier qu’il se trouve actuellement sens dessus dessous, soit dans un grand désordre ou un grand trouble. Bien sûr, on aura compris qu’il ne s’agit pas seulement du travail, mais de celles et ceux qui en dépendent.