Pour effectuer une recherche précise veuillez utiliser le moteur de recherche détaillé.
Des fonctions subjectives de l’errance chez des adolescents et des jeunes adultes
Caminante est l’un des ces jeunes errants qui va d’un groupe à l’autre ou qui voyage seul avec son chien… Sa rencontre a ouvert une voie singulière de réflexion sur l’errance envisagée ici comme un aménagement psychique permettant de rendre moins destructrice une psychose à l’œuvre depuis l’adolescence. Un autre regard que l’on peut poser sur ces jeunes pour mieux les accompagner dans le « monde » dans lequel ils sont parvenus à s’inscrire.
Maternités à l’épreuve de l’errance migratoire
Accompagner des femmes qui vivent une expérience migratoire compliquée, mêlant précarité, absence d’hébergement fixe et maternité, impose de penser une clinique spécifique aux confins des dimensions sociale, culturelle et psychologique. Une clinique engagée… pour permettre à ces femmes de renouer avec leur histoire et au temps psychique de reprendre son cours.
Ces regards qui racontent une histoire
Un atelier photo pour les demandeurs d’asile, une idée originale pour leur permettre de travailler sur leur représentation de soi et retrouver un ancrage identitaire mis à mal par leur situation précaire. Une initiative artistique, thérapeutique et politique, mise en place par l’EMPP Interface du CHU de Saint-Étienne.
Troubles du comportement chez la personne âgée : une sexualité « postgénitale » pathologique ?
La neurologie et la neuropsychanalyse sont sources de spéculations sur les comportements déroutants de la personne âgée et sur l’expression d’une sexualité psychopathologique. On peut dès lors se demander si le surgissement de pulsions incontrôlables ne serait pas la conséquence d’une érosion des mécanismes de défense.
Traces de vie et histoires de nuit
Les deux ouvrages évoqués traduisent une même philosophie et une même conception des rapports humains. À partir des travaux de Boris Cyrulnik sur la résilience et de références au principe dialogique d’Edgar Morin, l’analyse des récits de vie ouvre à la formulation de l’hypothèse d’une forme singulière de résilience : l’antirésilience. Le propos s’élargit à la discussion d’une fonctionnalité de la vie nocturne, d’une finalité autoformatrice des vagabondages et divagations auxquels elle donne lieu, peut-être encore d’une mise en sens d’un travail inconscient.
Le dépistage systématique des violences conjugales. Enquête préliminaire visant à la mise en place d’un dépistage systématique au CHU de Nancy
Conseiller les femmes victimes de violence conjugale, les orienter vers les professionnels susceptibles de les aider, suppose de les connaître, ou plutôt qu’elles se fassent connaître. Difficile projet quand on sait leur difficulté à parler. Regard sur une enquête réalisée en maternité et au service d’accueil des urgences du CHU de Nancy.
Le groupe de parole pour restaurer un collectif affecté par un événement traumatique
Comment permettre à un collectif (professionnel, sportif…) de retrouver le chemin de la cohésion et de retravailler ensemble, après avoir vécu un événement traumatique venu faire effraction dans leur équilibre institutionnel ? Les groupes de parole menés par les cellules d’urgence médicopsychologique peuvent être une alternative.
Ozymandias
Diodore se trouve en Égypte pendant la 180e Olympiade. Il visite Thèbes et la Vallée des Rois, sur la rive occidentale du Nil. Voulant voir les syringes royales, il se dirige vers le Sud, et c’est là qu’il voit la statue. Il la décrit dans le livre I, chapitre 47 de sa Bibliothèque historique : « Près de l’entrée, il y avait trois statues taillées dans un même bloc de pierre noire de Syène et dont l’une d’elles, assise, était la plus grande de toutes celles d’Égypte : le pied de celle-ci, mesuré, dépassait les sept coudées (un coudée équivaut à 44,30 cm […]. Elle portait une inscription : Les lectures du poème sont multiples et pleines de richesse.
Hommage à… Ophélia Avron
Ophélia Avron nous a quittés avec discrétion le 2 octobre 2013. Elle était, depuis plusieurs décennies, l’une des figures centrales, en France, de l’approche clinique et théorique des groupes, et ses travaux étaient connus sur le plan international.
Questionner
Mine de rien, questionner n’est pas une opération anodine, même si elle est devenue une méthode classique des psychologues et des chercheurs en sciences humaines. C’est d’abord une forme d’interaction particulière qui appelle une réponse, et, à ce titre, elle ne devrait pas être considérée en dehors de ce cadre, celui-ci pouvant comprendre des situations très variées.