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La dynamique conflictuelle entre couple amoureux et couple parental
Si la relation mère-enfant est souvent érigée en modèle du mode d’entrée en relation, le couple peut être considéré comme le lieu par excellence d’expression ou de résolution des conflits psychiques originels et la manière dont un sujet s’y inscrit, comme révélateur de cette dynamique à l’œuvre.
Séance 35
Thomas et Véronique viennent consulter afin de pouvoir dépasser ensemble la découverte d’un événement qui a bouleversé leur vie de couple. C’est l’une de leurs séances que leur thérapeute retranscrit ici, avec interprétations et commentaires. Séance qui, en tant que représentation d’une scène primitive, a permis de faire émerger et de comprendre les raisons d’une sexualité défensive.
Réflexions sur la sexualité conjugale
La conflictualité œdipienne se rejoue dans le couple, coconstruit préférentiellement selon un axe qui lui détermine une fonction psychique propre, et organise un mode de sexualité spécifique. L’élaboration de l’angoisse de castration détermine le rapport de chacun au désir et à l’érotique. Sont ainsi différenciés un mode de sexualité à orgasme partagé, signe d’une relation génitale objectale, et un mode de sexualité-décharge, signe d’une relation prégénitale narcissique. Mais seule l’articulation du « travail du féminin » chez la femme comme chez l’homme peut mener le couple à une « sexualité de jouissance ».
La constitution du couple
Peut-on envisager le couple comme un groupe ? D’où vient ce besoin de l’autre ? Ne faut-il voir dans le choix du conjoint qu’une histoire de répétition ? Entre la perspective inconsciente de retrouver l’objet idéalisé en l’autre ou le fait de mettre en place une organisation défensive, ce choix est un processus complexe inscrit dans l’élaboration du sujet adulte.
Introduction à une approche psychanalytique du couple
Après avoir dégagé le couple de son enveloppe socioculturelle, l’approche psychanalytique offre des voies de compréhension de sa dynamique inconsciente. Un survol historique de la construction de cet objet-couple et de ses composantes psychiques fondamentales dévoilera toute la complexité de cette réalité vivante composite.
Quel avenir pour la formation des psychologues ?
Le 4 décembre dernier, à Paris-V, s’est tenue une journée de réflexion sur l’évolution de la formation des psychologues. Ces Assises nationales, organisées par le SNP, rassemblaient des représentants des principales organisations professionnelles, ainsi que près de quarante intervenants, enseignants, praticiens, qui ont débattu de toutes les problématiques associées à cette question : à la fois des contenus qui doivent être à la base de notre formation, des modalités d’enseignement théorique, mais aussi et surtout de la transmission de la pratique et de l’appartenance à un corps professionnel, des problèmes de sélection, de stage, des dispositifs de formation continue et, enfin, d’hypothèses d’évolution de notre formation comme en particulier le doctorat d’exercice.
Bien sûr, aucune réponse ne peut émerger définitivement de ce type de rencontre, et les débats ne pouvaient être exhaustifs, mais ces Assises ont en quelque sorte rempli leur mission, celle d’une invitation officielle à enclencher un processus d’évolution de la formation en réponse à l’évolution du contexte dans lequel les psychologues sont amenés à exercer. Et à le mettre en œuvre ensemble.
Cette journée a donné à penser ; voici trois contributions de psychologues présents que nous avons sollicités.
Psychologue psychothérapeute : (re)cours toujours !
Bien que la loi qui régit l’usage du titre de psychothérapeute soit publiée depuis quelques mois déjà, et que l’impression générale soit qu’il sera très difficile d’obtenir une quelconque révision, pour autant, le choc qu’a causé notamment la publication de son annexe ne passe pas ; on pourrait même dire que c’est maintenant que toute sa force se révèle à travers la multiplication des mouvements de protestation de formes diverses qui émanent aussi bien de collectifs de psychologues que d’organisations ou de syndicats.
Former des psychologues pour les milieux du travail
La formation universitaire n’est pas sortie de ses ambiguïtés : donner une formation générale, universelle, ou préparer des professionnels d’un haut niveau de compétences.
Hommage à Véronique
Véronique Dufour nous a quittés le 9 janvier dernier, d’une trop rapide maladie. Psychologue clinicienne, maître de conférences à l’université de Strasbourg, son parcours dans notre profession a été, comme pour beaucoup d’entre nous, un véritable cheminement. Et si son voyage a été long, escarpé et douloureux parfois, elle a trouvé enfin à son arrivée ce qui lui tenait le plus à cœur : le lien au patient, l’enseignement et la recherche, un compagnon et une maison dans laquelle elle aimait à se ressourcer.
Nos radeaux de tous les jours
Il y a quelques semaines, un reportage était diffusé au journal télévisé. Il proposait des techniques aux « jeunes profs » débutants assignés à des zones d’enseignement réputées difficiles pour qu’ils puissent bien gérer leur classe.