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« J’aurais dû dire non » Aspects du discours de l’agresseur sexuel sur mineur
Pour qui travaille auprès de patients auteurs de violences sexuelles, la clinique nous conduit fréquemment à les entendre exprimer une incapacité de dire « non » au désir supposé de la victime les concernant. Ce discours interroge à la fois sur la projection de leurs désirs non reconnus, mais aussi sur leur accès difficile à la subjectivation, tant pour eux‑mêmes que pour leur victime. Les propos relayés ici en témoignent.
Le groupe entre le psychique et le social. Réticences et résistances
Dès l’origine de la psychanalyse, un clivage s’est établi entre le psychique et le social. Dans le contexte actuel, il est possible et nécessaire de dépasser cette coupure et le déni qui l’a inspirée. La groupalité est précisément le chaînon manquant qui permet d’articuler ces deux registres. C’est ce que s’attache à démontrer l’auteur.
Les psychothérapies psychanalytiques de groupe à l’adolescence
Qu’il s’agisse de l’association libre, du psychodrame ou encore des groupes à médiation, les psychothérapies psychanalytiques de groupe peuvent s’avérer un dispositif extrêmement intéressant à l’adolescence. Elles laissent, en effet, aux adolescents la liberté d’aborder, en groupe, les questions qui les préoccupent, sans se mettre dans la position habituelle qui suscite des transferts classiques. Éclairage.
Actualité des groupes thérapeutiques pour enfants. Le travail de la groupalité psychique
Comment des dispositifs de groupes thérapeutiques analytiques peuvent-ils favoriser, chez les enfants, l’avènement d’une groupalité intrapsychique ? C’est ce que se propose de démontrer ici l’auteure en soulignant que l’efficacité de ces groupes dépend, pour beaucoup, de la cohérence du dispositif avec sa finalité, mais aussi de la bonne articulation des divers éléments qui participent à sa conception et à sa mise en œuvre. L’auteure distingue ainsi les approches groupales et individuelles de ces dispositifs de groupe, de même que les registres psychiques qu’elles mobilisent électivement.
La notion d’enveloppe psychique dans l’œuvre de Didier Anzieu
La notion d’enveloppe psychique est plurielle et ne peut se penser indépendamment de la notion de Moi-peau, ainsi qu’en témoignent les nombreux travaux de Didier Anzieu sur lesquels revient ici l’auteure. Pour mieux saisir les différents enjeux de ce concept, Clarisse Vollon présente une brève illustration clinique évoquant le contraste émotionnel pouvant parfois traverser l’environnement interne du psychologue pendant une séance de groupe, et dont l’éclairage par le prisme de l’enveloppe psychique peut amener à mieux comprendre certains de ces mouvements contre‑transférentiels.
Écouter un sujet comme un groupe dans la rencontre analytique
S’il existe de nombreuses façons de penser l’individu dans un groupe et les groupes dans l’individu, les différentes cliniques et leur cadre spécifique ne s’opposent pas pour autant. L’auteur nous invite à observer en quoi la rencontre individuelle peut être abordée comme un groupe dans lequel le singulier, des configurations relationnelles à plusieurs ou des dimensions collectives peuvent se manifester dans le lien thérapeutique. Ce décryptage permettra de comprendre le pouvoir de certaines émotions d’ordre groupal, qui se doivent d’être situées pour être mieux prises en compte.
Au commencement était Bethel. L’expérience du groupe depuis sa découverte
L’expérience du groupe, un temps appelée «T.-Group », a certainement commencé à Bethel, une petite ville de la côte atlantique des États-Unis. Pour écrire sur cette expérience, André Sirota, tout en laissant opérer ici sa liberté associative, évoque le récit qu’Anne Ancelin-Schützenberger a fait de son expérience du Séminaire de Bethel, dès 1959. Il met également en valeur ce qu’apporte l’expérience du groupe à tous ceux qui s’y risquent sans défensivité excessive et parsème son article de quelques-uns des questionnements qui rapprochent ou qui éloignent psychanalyse groupale et psychosociologie clinique des groupes.
L’école argentine et les configurations des liens en psychanalyse. De José Bleger et Enrique Pichon‑Rivière à Isidoro Berenstein et Janine Puget
C’est à la découverte de la genèse de la notion de lien, comme unité d’analyse dans la compréhension de la psyché, que nous invite cet article. Et plus particulièrement au cœur du courant argentin de la psychanalyse en revenant sur la rencontre d’Enrique Pichon‑Rivière et de José Bleger, qui ont donné naissance à une nouvelle épistémologie fondée sur la clinique des groupes et des institutions entre 1960 et 1970, et sur celle d’Isidoro Berenstein et de Janine Puget, qui ont, quant à eux, fondé leur théorie sur la clinique de la famille et du couple dans les années 1980. Retour sur ces différentes configurations des liens qui ont ouvert des écoles de pensée et qui continuent, aujourd’hui encore, à développer leurs recherches en Amérique latine et en Europe.
2022, sous le signe de la convergence ?
En ce début d’année, les psychologues sont plus que jamais mobilisés face aux réformes successives mises en place depuis plus d’un an, jusqu’à la récente adoption de la loi sur le financement des consultations des psychologues en libéral, qui a donné lieu au nouveau dispositif MonPsy ( 1).
Représentations du monde
Les représentations sont des constructions à la fois sociales et mentales.