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Choisir de vieillir ?
Peut-on choisir de vieillir quand ce qui s’annonce semble marqué par le déclin, la perte, la mort ? Ce choix de vieillir engage alors notre capacité d’admettre que l’on ne peut pas tout maîtriser, que l’on n’est ni tout-puissant ni immortel mais sans pour autant basculer dans la conviction que la vie ne vaut plus la peine d’être vécue. Quels sont alors les facteurs qui nous guident dans ce « choix » paradoxal, qui n’en est pas tout à fait un et qui, pourtant, nous permet de demeurer vivants ?
Le bon choix. Quelques considérations sur la question du choix en psychologie clinique
Qu’est-ce que choisir veut dire en psychologie clinique ? Cet article nous plonge dans les méandres de la prise de décision à travers une série d’exemples tirés de situations cliniques. L’auteure y décrypte les implications psychologiques et les dynamiques entre le choix rationnel et le choix comportemental. Cette analyse souligne l’importance cruciale de considérer la notion de choix dans une perspective psychothérapeutique et offre ainsi aux praticiens des pistes de réflexion.
Le couple, entre liberté de choix et choix libéré
La question du choix amoureux ou celui de l’exclusivité dans la relation peuvent représenter un poids pour certaines personnes en couple, générant une tension qui entrave leur épanouissement. En thérapie, la liberté et le choix dans la vie de couple sont des questions récurrentes. L’auteure s’est penchée ici sur le polyamour. Derrière cette philosophie de vie, n’est-ce pas parfois une solution pour contourner un impossible choix ? Illustration.
L’adolescence, ou l’embarras du choix
À l’adolescence, des bouleversements aussi bien internes qu’externes émergent et modifient le rapport à soi-même et aux autres. Leur dépassement consolidera les acquis de l’enfance et permettra au sujet adolescent d’envisager les contraintes de la vie future, y compris celles liées à la liberté de choisir. À l’appui d’illustrations cliniques, l’auteure postule ici que la capacité de transcender une attitude passive et de faire des choix est influencée par les diverses étapes de subjectivation au cours de cette période.
Le choix du roi
Autrefois, le choix du roi représentait la possibilité d’avoir un fils et une fille donc à ne renoncer à rien, à ne pas avoir à choisir. Aujourd’hui, quels sont les ressorts du choix, notamment dans les situations éducatives et quelles sont les motivations inconscientes qui président à celui-ci ? Le contexte sociétal en lien avec l’impact des nouvelles technologies, de l’homme augmenté et des exigences de réussite, apporte ici un éclairage pertinent pour analyser les multiples influences sur les choix liés à la parentalité et à l’éducation.
Choisir d’avoir le choix : embarras et certitudes
Choisir est un acte qui oblige. Comportant son lot d’implications pratiques, il situe le sujet face à un horizon éthique. En cela, le sujet de la névrose est, par excellence, celui qui se trouve confronté à un dilemme entre désir et interdit. La force éthique du choix se révèle alors par l’examen de ce qui y est contraire, soit ladite « névrose de contrainte ». C’est à travers le célèbre cas de Sigmund Freud, l’Homme aux rats, qu’Olivier Douville met en lumière les contraintes et les influences sociales, familiales et inconscientes qui façonnent nos décisions.
Prévention, prévenance et chronicité
Dans le contexte d’accroissement des affections chroniques, la prévention de la maladie et de ses effets est un objectif phare des nouvelles politiques de santé. La prévention doit, en tenant compte de la chronicité, développer de nouvelles voies. Cependant, tous les patients parviennent-ils à s‘inscrire dans cette demande ? Comment prendre soin de soi en situation de fragilité personnelle ? Et comment se positionner en tant qu’intervenant soignant ?
Squaring The Circle
Élaboration d’un groupe de parole par et pour des personnes atteintes d’un cancer
Permettre à des patients porteurs d’une pathologie cancéreuse de prendre part, en tant que patients ressources, à l’élaboration et à la mise en place d’un groupe de parole, tel a été le projet novateur d’une association de professionnels de santé d’un service d’oncologie ambulatoire. Revenant sur l’élaboration de ce dispositif, l’auteure démontre combien les étapes de coconstruction de ce soin de support ont, en elles-mêmes, permis à ces patients d’amorcer un travail psychique.