Pour effectuer une recherche précise veuillez utiliser le moteur de recherche détaillé.
Le respect de la déontologie : une procrastination hexagonale de plus de vingt ans
En dépit de maints débats et concertations autour du respect de la déontologie des psychologues, et ce, depuis quelques décennies, l’auteur s’arrête ici sur le constat d’un difficile consensus de la profession sur ces questions. Entre ambivalence implicite et clivage de la profession, l’auteur propose son analyse sur les points de butée, soulevant notamment les risques et illusions de s’en remettre à un tiers, l’État, à travers une démarche de réglementation du Code.
Traitement des plaintes contre psychologues : une Europe à géométrie variable
Le Code de déontologie des psychologues a la responsabilité professionnelle pour principe fondamental. Pourtant, que se passe-t-il lorsqu’une plainte est déposée contre un psychologue ? Devant qui doit-il rendre des comptes ? L’auteure partage ici une étude menée à l’échelle européenne portant sur différents modèles traitant de plaintes et litiges entre psychologue et usager. La profession des psychologues en France trouvera-t-elle un jour sa propre approche, inhérente à ses spécificités, sa culture et son histoire ?
Enseignants-chercheurs en psychologie : à la recherche du Code perdu !
Quelle place occupent les enseignants-chercheurs en psychologie dans le Code de déontologie et, par suite, quel rôle face à la déontologie ? Sur la base de cette réflexion, les auteurs proposent un examen du contexte statutaire spécifique à l’exercice de l’enseignement et de la recherche en psychologie et les voies par lesquelles leur responsabilité pourrait être interrogée au regard du Code.
Médiation et conciliation ou comment traiter des litiges déontologiques
Médiation et conciliation, deux approches anciennes de règlement de litiges retenues par la Coreli (1) comme alternatives pour traiter de plaintes relatives au non-respect de la déontologie. Après une présentation du cheminement qui a conduit à ces deux possibilités, préconisées par ailleurs au niveau européen (2), l’auteure proposera d’en définir les contours et d’en expliciter leur cadre possible d’utilisation.
L’expérimentation Coreli : une ressource à usage de la profession ?
La Commission de régulation des litiges au Code de déontologie (Coreli) a pour objet de régler les plaintes émises à l’encontre des psychologues adhérant à la Fédération française des psychologues et de la psychologie. Singularité de cette commission : les litiges, ou désaccords, sont traités de manière contradictoire. L’article présente le cadre de ce dispositif et rend compte de ses premiers déplacements et évolutions.
Les enjeux de la réglementation du Code de déontologie
Protection des usagers, protection des psychologues, consolidation des bonnes pratiques professionnelles autant de principes fondateurs du Code de déontologie actuel. Mais qu’en est-il vraiment ? Force est de constater que les psychologues peuvent être confrontés à une tout autre réalité. C’est pourquoi l’auteur soulève la nécessité d’une réglementation du Code et soumet quelques propositions pour que celle‑ci puisse participer à la reconnaissance et la protection de la profession.
La CNCDP : évolution des pratiques, dans le respect de la déontologie
Depuis plus de vingt ans, la Commission nationale consultative de déontologie des psychologues (CNCDP) a pour mission principale d’émettre des avis sur la base du Code actualisé en 2012. Instance consultative et collégiale, elle vise à apporter un éclairage aux usagers et aux psychologues, notamment lors de situations délicates qui peuvent faire émerger des dilemmes, voire des contradictions. Présentation de cette commission et des problématiques traitées, en lien avec une société en pleine mutation.
Déontologie des psychologues : l’union fera la force La démarche du Cerédépsy
À la lumière des négociations nationales sur la réglementation du Code de déontologie, la démarche du Cerédépsy lance un appel à l’ensemble des psychologues. Une convergence des organisations sans précédent a lieu pour qu’autour de valeurs communes aboutisse l’écriture d’un code unique, et soient explorées les voies possibles d’une reconnaissance de la profession et de sa déontologie.
L’Europe en devenir, mais laquelle ?
L’esprit européen n’a pas attendu les politiciens pour exister. Il suffit de remonter au Moyen Âge et à la Renaissance où les idées nouvelles et artistiques passaient déjà les frontières entre l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas et la France. On peut citer aussi l’exemple des marionnettes pour adultes, implantées à Liège vers 1854 par Alexandre Conti venant d’Italie ou celles de Louis Richard, à Roubaix, qui dès 1876 ouvrait un théâtre de marionnettes à tringles pour les ouvriers du textile transfrontaliers qui y venaient nombreux se distraire tout en apprenant le français. Cette culture populaire faisait fi des délimitations politiques par la circulation des troupes, des idées et des personnages, gardant la fierté de ses racines tout en partageant ses richesses dans un esprit d’ouverture. Mais deux guerres épouvantables et des transformations majeures de la société sont passées par là.
Surveiller et soigner, les fonctions politiques du psychologue à l’heure de la santé mentale
Ces dernières années, la notion de bien-être mental s’est imposée dans de nombreux secteurs de la société. Cette « psychologisation » favorise paradoxalement une disparition du sujet, tout en soumettant le psychologue à deux mouvements contraires : une dissolution et une démultiplication de sa profession. Face à ces mutations sociétales, quelles « fonctions politiques » requiert-on du psychologue ?