L’imposture et ses dessous
Journée organisée par l’Association psychanalytique de France (APF).
Si de nombreux patients évoquent à un moment ou à un autre de leur analyse le sentiment d’être un imposteur, il n’est pas rare d’entendre aussi des analystes assaillis par de telles pensées, qu’elles visent le patient ou leur propre personne dans leur fonction d’analyste. D’illégitime, le sujet devient escroc. C’est alors le narcissisme que cible l’attaque. Le sentiment inconscient de culpabilité et le besoin de punition par ce rabaissement sont aussi à l’œuvre. L’analyse peut prendre la même voie et le faux-self analytique menace. Il ne s’agit plus alors du sentiment d’imposture, d’ailleurs les véritables imposteurs ne l’éprouvent guère. En apparence à l’opposé sont les revendications de posture. Le sentiment d’imposture du psychanalyste n’est-il pas du même registre névrotique entre restes non « liquidés » de transfert sur son propre analyste et manifestation de contre-transfert avec tel ou tel patient ?
Renseignements :
Courriel : lapf@orange.fr
Site : https://urlr.me/qVmkQ