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À la suite d’une rencontre datant du 7 avril 2018, réunissant un nombre important d’organisations de psychologues, une nouvelle démarche collective a été engagée : le CEREDEP (Construire ensemble la réglementation du code de déontologie des psychologues).
Dans le cadre du dossier « La déontologie, la profession et les psychologues » que le Journal des Psychologues a publié dans son n° 366 (avril 2019) le groupe inter organisationnel « Construire ensemble la réglementation de la déontologie des psychologues » (Cerédépsy) a présenté sa démarche dans un article intitulé « Déontologie des psychologues : l’union fera la force » (pp.14-20).
En dépit de maints débats et concertations autour du respect de la déontologie des psychologues, et ce, depuis quelques décennies, l’auteur s’arrête ici sur le constat d’un difficile consensus de la profession sur ces questions. Entre ambivalence implicite et clivage de la profession, l’auteur propose son analyse sur les points de butée, soulevant notamment les risques et illusions de s’en remettre à un tiers, l’État, à travers une démarche de réglementation du Code.
Le Code de déontologie des psychologues n’est pas opposable et n’a pas de valeur juridique.
Pour qu’il le soit, le Syndicat national des psychologues milite pour la mise en place d’une instance représentative qui serait en charge de légaliser la déontologie : un Haut conseil des psychologues.
Par la voix de son secrétaire général, le SNP expose ici ses propositions.
Lors de sa création, en 2009, le Groupe interorganisationnel pour la réglementation de la déontologie des psychologues avait pour mission d’œuvrer à la refonte du Code et à sa réglementation hors instance ordinale. Aujourd’hui, si le débat autour de sa légalisation est toujours aussi vif, et qu’un consensus au sein des organisations est encore difficile à trouver, la volonté est là d’y parvenir. La consultation nationale que le GIRéDéP a lancée auprès des psychologues avait pour objectif de permettre à chacun de s’informer et de poser en pleine conscience le pour et le contre de chacune des propositions avancées.
La Commission nationale de déontologie des psychologues (Cncdp) a été créée en 1997 pour fournir des avis éclairés par le Code sur des problèmes de déontologie rencontrés tant par les professionnels que par les usagers. Si ses avis n’ont pas de caractère juridique en tant que tel, elle est néanmoins aujourd’hui la seule instance à laquelle on peut se référer sur ces questions. Elle expose ici son fonctionnement.
Même si les réflexions autour du Code de déontologie ont pris une certaine densité ces dernières années, l’ensemble des psychologues ne se reconnaît pas nécessairement dans celui‑ci. Le Code détermine un certain nombre de règles qui s’apparentent parfois au bon sens. Et les questions soulevées par la pratique du psychologue sont tout aussi essentielles telles que la responsabilité, le discernement, l’adaptabilité aux évolutions de la société. Claire Silvestre‑Toussaint nous livre ici ses réflexions fondées sur son expérience à la présidence de la CNCDP et de chargée de cours à l’université d’Aix‑Marseille.
1985 a vu promulguer la loi sur le titre de psychologue. Si les débats d’alors sur la réglementation de la profession ont été mis de côté au profit de l’aboutissement d’une loi sur le titre unique, ils rejaillissent aujourd’hui plus que jamais pour permettre au Code de déontologie des psychologues, socle identitaire de la profession, de trouver le cadre juridique qui lui corresponde. Depuis plus de trente ans, Patrick Cohen observe et accompagne toutes les étapes de structuration de la profession, et c’est de sa place de psychologue, mais aussi d’enseignant en déontologie et d’ancien président de la CNCDP qu’il nous éclaire sur la question.
La profession de psychologue, dont l’un des objectifs est de mettre du sens sur les conduites, comportements et ressentis, se prévaut d’un exercice respectueux de sa déontologie. Mais quand les psychologues parlent de déontologie, de quoi et de laquelle parlent-ils ? Pourquoi cet attachement à ce qui est censé servir d’étayage pour l’élaboration de nos postures professionnelles ?
L’actualisation du code de déontologie du 22 mars 1996 a été signée, en 2012, par trente organisations de psychologues après un long travail de concertation.