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Dans cet article original, écrit à la première personne du singulier, Ivy Daure, psychologue d’origine brésilienne, se lance dans un exercice d’auto-analyse sur la gestion du deuil de son grand-père maternel. Comment continuer à soigner et à écouter la souffrance de ses patients, lorsque le soignant est lui-même dans la douleur ? Comment assurer ses longues journées de consultations ? L’auteure nous entraîne dans les méandres de sa réflexion et de son deuil, qui l’ont d’abord poussée à écrire une lettre à son grand‑père, puis cet article, cinq mois plus tard.
Si le travail de deuil est toujours un cheminement douloureux à accomplir, comment peut-il s’opérer quand les ressources psychiques sont altérées par le grand âge ? Quelles répercussions cognitives peuvent en découler, et notamment quand c’est un membre de la filiation qui disparaît ? Quelles attentes sous-tendent l’alliance thérapeutique ? L’histoire de Madame F nous ouvre quelques pistes pour penser cet accompagnement et la place que peut y occuper le psychologue.