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Dans le cadre des violences intrafamiliales, il est une violence moins visible, plus insidieuse, celle qui expose l’enfant aux maux du couple et qui peut avoir un impact sur sa construction psychique. S’appuyant sur le cas de Lorenzo, Nicolas Sajus pointe ici toute la complexité de ces situations et propose des hypothèses cliniques pour aider les professionnels de la protection de l’enfance à mieux cerner les enjeux psychotraumatiques.
Quels sont le rôle et l’impact de la relation mère-fille dans la dynamique du couple d’une petite fille devenue femme victime de violences conjugales ? Au regard de témoignages recueillis dans un cadre clinique au sein de la protection de l’enfance, il semble que la mère – autrefois victime – impose un modèle identitaire fondé sur la souffrance.
Cet ouvrage est issu d'une recherche participative menée au sein d'un centre d'urgence qui accueille des femmes et leurs enfants, dans des contextes de violences conjugales, de violences sexistes liées à des trafics migratoires, de grave crise familiale, et souvent d'isolement et de précarité sociale majeure. Il rend compte du travail à la fois théorique, clinique et éthique qui sous-tend l'action de l'équipe partageant le quotidien des femmes et de leurs enfants. Par la description vivante et l'analyse de situations concrètes, les auteurs proposent à la fois un saisi «sur le vif» et une réflexion en profondeur sur l'accompagnement professionnel. Elles portent plus particulièrement leur attention sur des dimensions insuffisamment pensées dans ces situations - l'impact des diverses violences sur les femmes en tant que mères et la souffrance des enfants - ce qui les conduit à privilégier la restauration personnelle et parentale des adultes et une écoute spécifique des enfants.
Dans le cadre de poursuites pénales liées à des agressions entre conjoints, la loi prévoit des « stages de responsabilisation » destinés aux auteurs de ces violences afin de prévenir les récidives. S’il représente, de fait, une injonction, ce type de dispositif pose un espace de dialogue qui permet l’adhésion des participants, voire des prises de conscience.
Depuis toujours, psychiatrie et droit, comme santé et justice sont à la recherche d'un difficile équilibre pour mieux soigner et protéger toute personne souffrant de troubles mentaux. Aussi, avec la naissance de la clinique dans le sillage du Traité médico-philosophique sur l'aliénation mentale de Pinel, les aliénistes ont accordé une place centrale à la clinique médicolégale pour reconnaître le malade au-delà du trouble du comportement, et lui apporter les soins indispensables.
Cet ouvrage offre une place particulière à la protection de la personne malade et aux soins sans consentement prévus par la loi du 5 juillet 2011 et réformée en 2013. Dans une première partie de psychiatrie légale, après avoir traité de l'organisation des soins en psychiatrie et de la législation hospitalière, il aborde la responsabilité médicale, le droit des patients, la rédaction des certificats et les différentes formes d'expertise en psychiatrie au niveau pratique.
En outre, depuis les années 1980, la pratique des équipes de psychiatrie s'intéresse particulièrement à la clinique du passage à l'acte et à la victimologie. Ainsi, la seconde partie, consacrée à la criminologie clinique, s'applique à définir les notions essentielles du droit pénal, puis les aspects cliniques : agression, dangerosité, violences, homicides, victimologie.
Destiné aux psychiatres et aux psychologues, cet ouvrage ne se cantonne pas aux cliniciens ou aux experts et peut être utile à tous les professionnels confrontés à la maltraitance, aux violences conjugales et familiales ou encore aux agressions sexuelles.
Conseiller les femmes victimes de violence conjugale, les orienter vers
les professionnels susceptibles de les aider, suppose de les connaître, ou
plutôt qu’elles se fassent connaître.
Difficile projet quand on sait leur difficulté à parler.
Regard sur une enquête réalisée en maternité et au service d’accueil des urgences du CHU de Nancy.
Une enquête menée sur les violences faites aux femmes en 2000 a révélé l’ampleur véritable du problème, et ce, dans tous les milieux sociaux. Depuis cette libération de la parole, un certain nombre d’enquêtes nationales et internationales ont vu le jour, consacrées, quant à elles, à toutes les violences conjugales et à leurs répercussions sur l’ensemble de la famille. Leurs résultats offrent des pistes de réflexion sur les mécanismes qui les sous-tendent, les déclenchent et les caractérisent, et réaffirment l’importance, au-delà de leurs dénonciations, des prises en charge individuelles et familiales des victimes comme de leurs auteurs.