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L’auteur alerte sur les dangers et les conséquences néfastes de l’hypersexualisation sur les adolescents et, à terme, sur les couples en devenir. Une visibilité accrue de contenus à caractère sexuel via, notamment, Internet, met en péril la formation de l’identité de ces jeunes, grand consommateur d’images pornographiques. Les accompagner à travers une psychoéducation de la sexualité pourrait constituer un premier pas dans la réhabilitation de la relation à l’autre.
Comment les normes sociales relatives à la perte de poids peuvent s’immiscer dans l’idéologie qui sous-tend la prise en charge de patients souffrant d’obésité ? Partant de l’hypothèse que l’accompagnement incarne une forme d’idéologie, les auteurs s’interrogent sur la façon dont un élément extérieur peut venir effracter l’illusion groupale pourtant nécessaire au soin et le sens de ce pôle idéologique. Illustration par l’analyse clinique d’un dispositif groupal à médiation corporelle auprès d’adolescentes en surpoids.
Pour quelles raisons des centaines de jeunes Français ont-ils été attirés par le djihad ces dernières années ? Sur quel terrain sociopsychologique cette idéologie mortifère a-t‑elle pu prospérer ? Le psychanalyste Olivier Douville a reçu dans son cabinet plusieurs jeunes, garçons et filles, tentés par un départ en Syrie pour y rejoindre une organisation djihadiste. Il évoque ici leurs échanges, et les réfléxions qu’ils lui ont inspirées.
C’est en permettant de nommer les émotions, d’apprendre à se connaître, de narrer son histoire, d’être la source du changement qui aboutit à un néodéveloppement, que le discours devient un véritable tuteur de résilience. Aussi l’analyse clinique de Marie à partir de son récit de vie a-t-elle permis de mettre en évidence et d’évaluer les compétences que la jeune fille a mises en œuvre pour aller de l’avant après avoir subi un traumatisme et ouvrir un processus de résilience.
Les « Rencontres Familles » s’adressent aux adolescents et à leur famille lors d’un moment de crise, de tension, de crispation. Nous présentons ici leur cadre et leur fonctionnement, et examinons des situations cliniques permettant d’illustrer la pratique de ce dispositif de prévention spécialisée.
Jess et David sont deux adolescents placés sous main de justice. À travers leurs histoires, cet article vient témoigner de la manière dont se joue la notion de frontière dans l’espace psychique de ces jeunes adolescents délinquants. En quoi le jeu peut-il venir border l’espace transitionnel de la rencontre ? De quoi viennent témoigner ces agirs, ces traversées par le corps ? Comment les accompagner dans leur cheminement vers la connaissance de soi, celui de la contenance et de la sécurité ? Illustration.
L'identité de genre, à l’adolescence, est une problématique déroutante, une clinique actuelle face à laquelle de nombreux professionnels se sentent démunis pour comprendre et accueillir les nouvelles demandes d’aide, dans un contexte où le sujet se définit comme non binaire, intersexe, transgenre, non genré...
Si un débat oppose actuellement les partisans d’une approche transaffirmative et les défenseurs d’une approche holistique de l’enfant, l’étude présentée ici soutient, quant à elle, que l’augmentation des difficultés psychologiques des adolescents a entraîné une augmentation massive des demandes de transition, en lien avec la psychopathologie féminine croissante. Devrions-nous alors y voir un symptôme contemporain plutôt qu’une question d’identité de genre ? Les auteurs proposent leur éclairage.
Dounia présente une problématique alimentaire s’exprimant sous forme de crises de boulimie alternant avec des restrictions alimentaires. Un travail pluridisciplinaire est alors mis en place au sein d’un CMPP et atteste des diverses interactions qui œuvrent pour qu’émergent les thématiques qui la bouleversent et la questionnent. Un cas clinique qui met en lumière les liens corps/psyché.
Dans nos sociétés, le téléphone portable est de plus en plus utilisé par les adolescents, et ce, pour la majorité d’entre eux, au moment de l’entrée au collège. Cette apparition du portable dans les familles questionne l’auteur : un type d’attachement sécure est-il à l’œuvre dans le besoin prégnant d’user du téléphone portable ?