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Le suivi de Nathalie nous fait entrer au cœur de la pratique du psychologue intervenant en centre d’accueil des victimes d’agression sexuelle et des enfants maltraités. Établir une relation de confiance, analyser la demande, travailler sur la culpabilité et la honte, sont les points essentiels d’une clinique singulière et adaptée à chaque situation qui doit être proposée pour permettre au sujet de remettre de la parole là où un vécu intolérable, venu faire effraction, ne peut plus être métabolisé.
Face à un trauma qui implique des conséquences mesurées au fil de longues années, la victime de viol nécessite une prise en charge particulière. Comme elle le décrit dans son dernier ouvrage, Lise Poirier Courbet propose une approche multifactorielle fondée, notamment, sur les récits de vie et la reconstruction par la parole dans une perspective de sociologie clinique.
M. L. est incarcéré le 1er décembre 2010 à l’issue de 48 heures de garde à vue. Il est mis en examen pour agression sexuelle et viol sur mineure de quinze ans par ascendant, en l’occurrence sa fille que nous appellerons Clara.
Face à des personnes incarcérées présumées coupables ou condamnées pour des infractions à caractère sexuel qui peuvent nier les faits qui leur sont reprochés et adressent rarement de demandes de soins, les cliniciens ont à repenser leur pratique et les modalités de prise en charge classiques. Ces dispositifs de suivi singuliers en smpr sont une piste possible. Et la présentation du cas clinique de M. L., incarcéré pour des faits d’agression sexuelle sur sa fille, vient témoigner de ce travail de prise en charge spécifique au long cours, groupal et individuel, qui permet une mise en mouvement de la vie psychique et un cheminement autour des faits.
Le thème des adolescents abuseurs sexuels est ici abordé sous un angle à la fois anthropologique, historique, clinique, juridique, à l’initiative du Centre de ressources sur les auteurs de violences sexuelles (CRIAVS Centre). Dans les médias ainsi que dans les consultations, les adolescents auteurs de violence sexuelle sont de en plus nombreux. Ils viennent interroger les soignants dans leur clinique et leur pratique, à l'instar de la société qui a bien du mal à contenir l’émotion suscitée et à réagir au mieux en évitant la banalisation ou la précipitation. Cet ouvrage apporte des réponses sans simplification ni dogmatisme.
Depuis toujours, psychiatrie et droit, comme santé et justice sont à la recherche d'un difficile équilibre pour mieux soigner et protéger toute personne souffrant de troubles mentaux. Aussi, avec la naissance de la clinique dans le sillage du Traité médico-philosophique sur l'aliénation mentale de Pinel, les aliénistes ont accordé une place centrale à la clinique médicolégale pour reconnaître le malade au-delà du trouble du comportement, et lui apporter les soins indispensables.
Cet ouvrage offre une place particulière à la protection de la personne malade et aux soins sans consentement prévus par la loi du 5 juillet 2011 et réformée en 2013. Dans une première partie de psychiatrie légale, après avoir traité de l'organisation des soins en psychiatrie et de la législation hospitalière, il aborde la responsabilité médicale, le droit des patients, la rédaction des certificats et les différentes formes d'expertise en psychiatrie au niveau pratique.
En outre, depuis les années 1980, la pratique des équipes de psychiatrie s'intéresse particulièrement à la clinique du passage à l'acte et à la victimologie. Ainsi, la seconde partie, consacrée à la criminologie clinique, s'applique à définir les notions essentielles du droit pénal, puis les aspects cliniques : agression, dangerosité, violences, homicides, victimologie.
Destiné aux psychiatres et aux psychologues, cet ouvrage ne se cantonne pas aux cliniciens ou aux experts et peut être utile à tous les professionnels confrontés à la maltraitance, aux violences conjugales et familiales ou encore aux agressions sexuelles.
Les préoccupations politique et médiatique concernant l’insécurité n’ont cessé de croître. La mise en avant de la notion de dangerosité et sa judiciarisation se révèlent à travers de nombreux textes de loi promulgués au cours de ces dernières années. Aussi l’expert, psychiatre ou psychologue, est souvent sommé de déterminer qui est dangereux et qui ne l’est pas, qui va le devenir ou pas, et aussi qui est malade et qui est responsable de ses actes. Au croisement du travail clinique et de la pratique expertale, Roland Coutanceau, dans cet entretien, nous invite à différencier le champ des troubles de la personnalité de celui de la psychose, tout en précisant les modalités d’accompagnement possible pour les patients dits « dangereux ».
Les auteurs d’agressions sexuelles peuvent accéder à un suivi individuel efficace dès lors qu’ils sont reconnus comme sujets singuliers, qu’ils sont demandeurs de la prise en charge et qu’ils s’inscrivent dans la relation avec le soignant. Mais comment maintenir cet espace thérapeutique optimal quand la justice interfère dans la démarche de soin en la rendant obligatoire par des lois, en dictant ou conditionnant certains traitements et en courant le risque de catégoriser les agresseurs ?