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Si la différence des sexes n’est plus la différence princeps, celle à partir de laquelle l’être humain se confronte à l’altérité, qu’est‑ce qui peut venir porter pour les « parlêtres », les êtres de langage que nous sommes, le manque qui s’instaure de notre rapport au langage ? et quelle part reste à l’anatomie dans notre destin ?
L’attention au vulnérable, le décentrement sur l’autre, les logiques du don, le risque de la rencontre, la tension féconde entre le « faire des soins » et le « prendre soin »… sont des valeurs qui animent l’univers du soin, tout autant que celui de l’écologie. Aussi, au confluent de la psychologie, de la médecine, de l’écologie et de la philosophie, cet article s’attache à montrer combien ces valeurs pourraient constituer de puissants leviers de transformation pour répondre aux enjeux de la crise écologique, mais aussi comment le paradigme du soin constitue un art caché qu’il faut rendre visible afin de soutenir l’improvisation créatrice dont l’humain est aussi capable pour élargir sa responsabilité au vivant.
Alors que certains enfants possédant un quotient intellectuel élevé parviennent à se faire une place dans un milieu scolaire ordinaire, comment chez d’autres, reconnus également comme « surdoués », ce haut potentiel intellectuel peut-il se muer en handicap et devenir un instrument de destructivité violente ? À la lumière du parcours de Mathieu, les auteures livrent leurs expériences théorico-pratiques.
En 1971, dans une interview qu’il donnait à Pierre Berton sur les arts martiaux et sa philosophie de vie, Bruce Lee disait qu’il fallait vider son esprit, être informe, comme l’eau. Si l’on verse de l’eau dans un verre, elle devient le verre ; si l’on verse de l’eau dans une bouteille, elle devient la bouteille… Et il concluait en lançant un : « Be water my friend », « Sois de l’eau, mon ami… » Je sors de voir La Forme de l’eau (The Shape of Water) de Guillermo del Toro (j’avais écrit « je sors du film », en fait, c’était plus juste…) et je me dis que del Toro joue avec la citation de Bruce Lee, la forme de l’eau étant ici la forme de l’amour, et l’eau venant modeler une rencontre que l’on aurait pu penser improbable et qui apparaît pourtant sous le sceau de l’évidence.
À travers son ouvrage Les Figures de l’Autre, Olivier Douville s’appuie sur l’anthropologie et sa propre pratique pour aborder « la clinique de l’exil ». Tout en rappelant l’importance du contexte historique et social, l’auteur évoque des pistes pour appréhender les notions de mal et d’altérité.