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La question du diagnostic est essentielle dans les enjeux humains en psychiatrie et en santé mentale. Et cet enjeu humain essentiel n’est-il pas la reprise du sens de l’existence de chaque personne et le respect éthique de son cheminement singulier dans le champ collectif de la cité ? C’est à travers un détour historique par la thérapeutique active de François Tosquelles et la psychothérapie institutionnelle chère à Jean Oury, que Michel Lecarpentier nous invite à la réflexion.
Les critiques éthiques du diagnostic en psychiatrie ne relèvent pas seulement de divergences sur l’éthique, elles sont consubstantielles de l’opération diagnostique elle-même. Invitant à explorer les principales options des détracteurs du diagnostic en psychiatrie, l’auteur passe en revue ce qui conduit au surdiagnostic, à la surprescription et aux troubles pharmaco-induits, questionne sa scientificité et nous invite à réfléchir à ses évolutions possibles. Le diagnostic éthique serait-il alors un passeport pour l’inclusion ?
Certaines personnes se retrouvent en EHPAD sans y avoir été préparées. La rencontre thérapeutique avec Madame Papillon témoigne du cheminement à opérer lorsque l’entrée en maison médicalisée est précipitée par des chutes répétées à domicile, et qu’un déficit cognitif évolutif non encore diagnostiqué finit par être posé. Proposer un accompagnement psychologique s’avère alors pertinent, notamment après l’annonce du diagnostic de trouble démentiel.
Un coup d’arrêt, la violence du mot.
Au commencement était le verbe et c’est bien de cela qu’il s’agit le
plus souvent lorsque le diagnostic de cancer est énoncé. Cette maladie qui sourd
après parfois des mois d’existence en dehors de toute conscience de son hôte.
L’annonce du cancer vient bouleverser la temporalité psychique du patient.
Dans ce contexte de rupture, le travail du psychologue se révèle essentiel pour aider le sujet à aborder
les questionnements induits par cette effraction du réel. Cette annonce peut
avoir un retentissement immédiat, six mois après ou bien des années plus tard.
C’est donc dans un espace-temps singulier et propre à chaque patient que doit s’inscrire la rencontre.
L’annonce de la maladie d’Alzheimer est traumatogène. Au sein d’une famille, outre le séisme qu’elle provoque, elle fait surgir d’anciens conflits, bouleverse les rôle et place de chaque membre, mobilise des solidarités, remet en cause l’homéostasie familiale. Pendant combien de temps le soutien à domicile peut-il être maintenu, quels effets entraîne-t-il ? Comment organiser au mieux une entrée en institution ? Une professionnalisation de la famille est-elle nécessaire ?