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Les pathologies du lien et les troubles de la personnalité rencontrés chez certains patients en consultation résulteraient d’une défaillance des processus relationnels primaires et d’un échec dans la résolution des dilemmes de contact précoces. Les auteurs proposent un travail de centration sur ce qui se produit au sein de la relation thérapeutique, afin d’identifier les enjeux développementaux inachevés (attachement, estime de soi, sexualité) et d’éclairer ainsi le sens de leurs traumas. Des exemples cliniques viennent illustrer ce processus d’attention mutuelle et de coconstruction entre psychothérapeute et patient.
Quelles sont les interrelations théoriques, empiriques et cliniques du style d’attachement chez l’adulte et de la dépendance à l’alcool ? Quelles incidences sur le traitement ? Quelles implications dans la pratique clinique ? Au regard de ces enjeux, des pistes d’intervention relatives à l’évaluation, au traitement et à la préparation de fin de psychothérapie, seront ici discutées.
Intégrant la réalité de certains comportements dissociatifs transitoires aux stratégies d’attachement insécures, le concept d’« îlots de désorganisation » proposé par l’auteure apporte une nuance nouvelle à la catégorisation classique des quatre styles d’attachement. Identifier ces zones de vulnérabilité, souvent inquiétantes, et y mettre du sens, permet au patient de s’apaiser, de sortir du jugement et d’améliorer ses relations. Illustration à travers les cas de Laurence et de Marc.
Face aux effets du changement climatique, une mobilisation collective est essentielle pour une transition environnementale adaptée. Cependant, même si l’environnement est un thème de plus en plus médiatisé et une priorité affichée par les politiques, les efforts individuels ne semblent pas toujours suffisants. L’auteure se penche ici sur les notions de distance psychologique, de stratégies de faire face ou encore d’attachement au territoire pour tenter de comprendre les mécanismes psychologiques en jeu face à cette crise.
Dans nos sociétés, le téléphone portable est de plus en plus utilisé par les adolescents, et ce, pour la majorité d’entre eux, au moment de l’entrée au collège. Cette apparition du portable dans les familles questionne l’auteur : un type d’attachement sécure est-il à l’œuvre dans le besoin prégnant d’user du téléphone portable ?
Depuis près de dix ans, à la Seyne-sur-Mer dans le Var, une association de soutien à la fonction parentale accompagne des familles ayant adopté des enfants, dans des contextes nationaux et internationaux. Un couple de thérapeutes, un psychiatre et un psychologue, est chargé de cet accompagnement. L’auteure, membre de cette association, démontre à travers une étude de cas l’importance de l’histoire de l’enfant, et de la mise en récit de son passé, afin d’instaurer un dialogue constructif et réparateur avec ses parents adoptifs.
Quand il est question de sexualité, elle est souvent entendue par les psychanalystes comme une répétition de la sexualité infantile. Et même si celle-ci est toujours présente et se retrouve dans les alliances inconscientes du lien de couple, la sexualité dans son « actualité » revient souvent dans la plainte des patients, pouvant alors être entendue comme une désintrication entre le courant sensuel et le courant tendre. Or, n’est-ce pas justement l’imbrication de ces deux courants qui est le gage de la longévité du couple et de son bon fonctionnement ?
Si le lien d’alliance est le fondement de la famille dans notre civilisation occidentale, c’est de l’articulation entre l’attachement et le désir que dépend le bon fonctionnement du couple. L’auteur nous en fait la démonstration en se référant aux modalités de choix d’objet articulé à la théorie de l’attachement de John Bowlby et au choix d’objet transgénérationnel.
La sexualité du couple est un lien de plaisir, d’attachement et d’union, marqué par l’histoire de l’individu, ses influences biologiques, sociales et psychologiques. Aussi, chaque personne apporte à la relation son expérience intériorisée avec ses figures primaires d’attachement. La confiance de base mutuelle, le sentiment de sécurité, permettraient ainsi et inconsciemment le choix du partenaire.