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Si le Mondial de football a récemment donné lieu à un dossier sur les foules *, il est ici
encore le point de départ d’une réflexion plus large sur la mondialisation, qui répond
aux attentes d’une société du spectacle et à une médiatisation infantilisante.
Cette analyse amène à comprendre ces rencontres à vocation universelle – sportives,
spirituelles, culturelles, économiques… – qui peuvent aussi porter des valeurs d’autoformation.
C’est Edgar Allan Poe qui créa le récit policier.
Et Jorge Luis Borges, avec sa malice habituelle, dit que Poe n’a pas seulement créé le genre policier,
mais qu’il a créé aussi le lecteur des récits policiers 2. Ce lecteur qui est aussi, d’ailleurs, un détective ; et le détective un lecteur.
Les deux ouvrages évoqués traduisent une même philosophie et une même conception des rapports
humains. À partir des travaux de Boris Cyrulnik sur la résilience et de références au principe
dialogique d’Edgar Morin, l’analyse des récits de vie ouvre à la formulation de l’hypothèse d’une
forme singulière de résilience : l’antirésilience. Le propos s’élargit à la discussion d’une fonctionnalité
de la vie nocturne, d’une finalité autoformatrice des vagabondages et divagations auxquels elle
donne lieu, peut-être encore d’une mise en sens d’un travail inconscient.