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Certaines personnes se retrouvent en EHPAD sans y avoir été préparées. La rencontre thérapeutique avec Madame Papillon témoigne du cheminement à opérer lorsque l’entrée en maison médicalisée est précipitée par des chutes répétées à domicile, et qu’un déficit cognitif évolutif non encore diagnostiqué finit par être posé. Proposer un accompagnement psychologique s’avère alors pertinent, notamment après l’annonce du diagnostic de trouble démentiel.
Les jeunes porteurs d’une trisomie 21 sont évidemment confrontés, comme tout un chacun pendant l’adolescence, à d’importants remaniements physiques, psychiques et relationnels. Quelles représentations leurs parents et eux-mêmes ont-ils de ces bouleversements et des relations qui en découlent ? Comment peuvent-ils déployer leurs compétences et, plus généralement, investir le monde qui les entoure ? Les résultats d’une recherche, menée auprès d’adolescents et de leurs parents, permettent de réfléchir à des axes de travail possibles pour favoriser socialisation et autonomie.
Désormais, on ne parle plus que de la personne en « situation de handicap » : une terminologie qui nous a délivrés avec bonheur du signifiant « handicapé », stigmate qui réduisait chacun à une situation invalidante particulière.
Faire émerger le vécu émotionnel du sujet, là où celui-ci a une préférence pour la rationalisation, voire la victimisation, est l’axe central de cette approche psychothérapeutique. Une forme de défi qui, pour être relevé, oblige le thérapeute à s’éloigner de la réserve habituelle propre notamment aux référentiels psychanalytiques, pour favoriser une rencontre spécifique avec le sujet. Pour Rainer Sachse, cette rencontre s’opère selon un modèle en sept étapes qui réfère par de nombreux aspects à la pyramide des besoins d’Abraham Maslow.